Cours de Philosophie complet sur les notions de conscience et d'inconscient.
[...] Le moi - Siège de la conscience, de la pensée, de la volonté. La personnalité propre qui se forme en apprenant à dire non à certaines exigences du ça : je ne peux attraper la lune, etc. Le moi obéit au principe de réalité. Il a un rôle de médiateur : il est chargé de la cohérence de la totalité du sujet divisé par les exigences du ça et les pulsions, celles du surmoi et la contrainte de la réalité. Il a une fonction de conscience et d'autoconservation. [...]
[...] Notons que la liberté est saisie dans ce passage, et dans tout le texte d'ailleurs, à un niveau anthropologique. La liberté signifie ici l'absence de déterminismes par rapport à l'ordre des choses données et des situations naturelles, mais aussi relativement à toute transmission biologique d'un acquis antérieur. Ce texte s'achève sur une analyse féconde et très suggestive. Ce qui est à l'horizon de l'opposition définie par Bergson entre conscience animale et conscience humaine, c'est, en somme, la possibilité, pour l'homme, d'une véritable élaboration culturelle, à l'intérieur de laquelle se réalise la liberté humaine. [...]
[...] - Conscience immédiate ou spontanée : simple présence de l'homme à lui-même au moment où il pense, sent, agit, etc. Faculté de se représenter soi-même ses propres états mentaux ou psychiques. - Conscience seconde ou réfléchie : capacité de faire retour sur ses pensées ou actions, de les analyser, voire de les juger. - Conscience morale : faculté que possède chaque homme d'être lui-même le juge de ses actions, comme de celles de n'importe quel être humain. - Le moi : au sens psychologique, conscience que possède le sujet de son individualité. [...]
[...] L'expérience amoureuse est révélatrice d'une altérité 46 irréductible inscrite dans la chair même des relations humaines. Qu'est-ce qu'une relation, en effet, sinon une tension subtile entre l'identité et la différence, la ressemblance et la divergence, la présence de l'alter ego et son infinie distance distance au sein même de la proximité et proximité dans l'être même de la distance. Si la réciprocité amoureuse est éminemment ambiguë, aimer consiste précisément à prendre des risques, à assumer cette part irréductible d'altérité et de transcendance qui n'est pas sans souffrances et sans désillusions. [...]
[...] Toute son oeuvre tente de décrire la belle continuité qui existe entre la vie, la nature et la conscience : je vois dans l'évolution entière de la vie sur notre planète une traversée de la matière par la conscience créatrice, un effort pour libérer, à force d'ingéniosité et d'invention, quelque chose qui reste emprisonné chez l'animal et qui ne se dégage définitivement que chez l'homme (Bergson, op. cit.) Conclusion. Le problème était de savoir ce qui distingue la conscience humaine de la conscience animale, sachant que l'animal possède lui aussi une conscience et que cette dernière n'est pas une spécificité de l'homme, mais une propriété de la vie. [...]
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