Cours de Philosophie de niveau Terminale sur les notions de conscience et inconscient : définition de l'état de conscience, et quelques références incontournables : Leibniz, Kant, Rousseau, Descartes, Marx, et Freud.
[...] Toute conscience du dominant est illusoire. La conscience fonctionne pas dénégation et la dénégation, c'est le fait d'avouer quelque cose sans le reconnaître, ni l'assumer. Marx croit que les prolétaires ont en revanche un authentique conscience, car, eux seuls savent ce qu'est la réalité matérielle et leur conscience est fidèle à cette réalité. Marx dénonce une croyance idéaliste selon laquelle les philosophes croient en la suprématie des idées sur la réalité matérielle. Marx renverse l'ordre des choses et écrit dans sa IX ème thèse jusqu'à présent, les philosophes se sont contentés d'interpréter le monde, il s'agit à présent de le changer Par cet aphorisme, Marx indique sa volonté de sortir d'un idéalisme stérile au profit d'un matérialisme actif. [...]
[...] Il critique la suprématie de la conscience. Freud dit que l'Homme n'est pas maître dans sa maison Qu'est-ce que l'inconscient ? Métapsychologie (1915), Freud y indique que l'inconscient est d'abord le siège de ce qui est refoulé. Il existe deux types de refoulé. Le refoulé primaire désigne les pulsions primitives, les fantasmes originaires, qui ont toujours été stockés et cachés. Ce noyau originaire attire vers lui toutes les idées, tous les désirs que l'esprit refoule. Le refoulement est le processus qui consiste à mettre à l'écart de la conscience, à l'abri de la vigilance les représentations inavouées et inavouables. [...]
[...] Descartes constate qu'il pense, qu'il a conscience, qu'il a conscience de penser, que son âme est définie par la pensée, que l'âme est immatérielle, indépendant du corps et matériel et enfin, que l'âme peut être immortelle. Cette séparation de l'âme et du corps = dualisme cartésien l'Homme est un corps matériel et une âme immatérielle, deux substances bien séparées. II / LES LIMITES DE LA CONSCIENCE. Descartes propose un modèle de subjectivité dans lequel l'Homme est essentiellement un sujet conscient qui pense. Il suffit de prendre conscience de soi et de sa pensée pour savoir qui on est. L'Homme serait capable de prendre conscience de tout ce qu'il est et de tout ce qu'il pense. [...]
[...] Il s'appuie sur la perception sensible. Sans cesse en nous se produisent d'infimes perceptions, si faibles, qu'elles n'atteignent pas le seuil de la conscience, pour elles agissent sur notre esprit qui les enregistre. Contrairement à Descartes qui pense que le sujet est soit conscient, soit évanoui, endormi, ou mort, Leibniz conçoit la conscience de cette façon : Chez Descartes, il y a une différence de nature entre celui qui est évanoui et celui qui est conscient. En revanche, chez Leibniz, il y a une différence de degré entre la conscience évanouie et la pleine vigilance. [...]
[...] Pour Kant, la pensée est un processus, une activité, qui consiste à synthétiser, à regrouper une diversité de représentation. Le je est cet opérateur de synthèse des représentations. Par conséquent, le je n'est pas une chose, ni une substance, donc on ne peut pas le connaître. Ce qu'on peut connaître, c'est le moi, parce que le moi est une sorte d'objet qui se transforme sans cesse. Notre moi subit le temps, ainsi que les influences du corps. Le moi est un objet mouvement, tandis que le je est un sujet immuable. [...]
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