La première « pensée » ou plutôt « mentalité » était collective et transmise oralement par des mythes (de muthein = parler). C'est une forme de pensée « primitive », càd tout à la fois première dans le temps, « préhistorique », et peu élaborée en termes rationnels. De fait, elle était très traditionnelle, collective, imagée. Mais elle visait déjà à donner sens au monde, aux naissances, aux aléas et à la mort, quand le souffle de vie s'échappe.
Une première libération de cette pensée primitive s'est faite aux VIe-Ve siècles avant J.C. avec les pensées cosmologiques des philosophes physiologues qu'on appelle « pré-socratiques ». Ils observent les phénomènes de la nature indépendamment des croyances religieuses et essaient d'en donner les grands principes (l'archè). (...)
[...] L'esprit travaillé de l'intérieur : la notion d'inconscient psychique. Spinoza reste finalement classique dans sa critique. C'est un homme du XVIIe s., comme Descartes. Ainsi, les deux pensent que l'homme est un composé d'âme et de corps, la question étant de savoir si l'âme est autonome par rapport au corps (qui permet les expériences, d'apprendre des autres . ce que pense Descartes, ou non, ce que pense Spinoza. Avec FREUD, le problème va se poser d'une façon radicalement nouvelle, révolutionnaire. [...]
[...] La conscience est dépassée par Dieu qui la transcende et la sait pleinement. Se réfléchir, c'est se découvrir corps pécheur et âme digne de l'immortalité si elle sait faire prévaloir l'abstinence du désir. Chacun est donc une existence unique, face à ses démons, destinée au salut. 1C. La naissance de la subjectivité absolue, dans l'orgueil de la puissance L'humanisme moderne. Après Augustin et un Moyen-Âge européen inspiré de christianisme et de croisades religieuses, la Renaissance fait renaître le goût de l'homme des Antiques. [...]
[...] Leur vie est invivable et parfois même menacée. L'hypothèse du psychisme inconscient. [Schéma au tableau] Avant Freud, avec le schéma classique, il n'y a que deux alternatives : soit leur trouble vient du corps : elles sont malades physiquement et il faut les soigner, soit cela vient de leur âme : elles ont perdu la tête ou bien sont menteuses : disent qu'elles veulent et ne peuvent pas (boire, voir etc.) mais en fait ne le veulent pas vraiment : on les soumettra aux autorités morales et autres directeurs de conscience pour les rééduquer (culpabilisation) ou psychiatriques pour les forcer (électrochocs, gavage Freud pense que ce n'est pas une solution, c'est violent et inefficace. [...]
[...] Au XXe siècle, l'existentialisme a-religieux de HEIDEGGER ou athée de SARTRE va renforcer l'originalité de l'existence humaine et radicaliser le problème : j'existe pour moi, rien n'est absolument, ni Dieu ni sens prédéfini, tout est à faire pour la conscience. Mais la place d'autrui va être très différente chez ces deux philosophes. Chez Heidegger, c'est la critique du On, véritable étouffoir du Je qui le conduit peut-être à une dépolitisation dangereuse : il aura des responsabilités universitaires sous le nazisme. [...]
[...] Réfléchir est un acte de la conscience humaine, un acte purement intérieur Cela exige beaucoup de concentration. C'est un effort, presqu'un travail Le fait que l'homme puisse réfléchir ne va pas de soi, peut-être même faut-il l'apprendre L'évidence de la pensée 1A. Une pensée tournée vers l'extérieur : vers la nature, la cité La première pensée ou plutôt mentalité était collective et transmise oralement par des mythes (de muthein = parler). C'est une forme de pensée primitive càd tout à la fois première dans le temps, préhistorique et peu élaborée en termes rationnels. [...]
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