L'être humain est l'auteur de ses actes et l'origine de ses actes. Une certaine responsabilité doit répondre de ses actes, il doit être capable de dire « je ». Chez les enfants, il y a un changement progressif du temps pour « je » pour qu'il acquiert dans sa pensée la notion de désignation. Il faut prendre conscience de moi-même, avoir une personnalité, une subjectivité, une vie intérieure. Intérieurement, c'est un changement constant. Y a t-il quelque chose en moi de permanent?
Extrait du document : "A l'Antiquité, le but de la philosophie était de vivre avec la nature. Au Moyen-âge, la notion centrale est Dieu, il s'agit de vivre avec l'ordre divin (notion de conscience : « Connais-toi toi-même », Socrate). Je dois (idée de confession) vivre en harmonie avec ma conscience.
La notion de conscience implicite apparaît avec la renaissance : l'être humain se met au centre (enjeu existentielle) de sa libre pensée. L'homme va devoir se soumettre à un ordre existant. L'humanité doit choisir son comportement et développer ses capacités."
[...] L'urgence de l'action nous condamne à la paresse. Le doute méthodique ou hyperbolique conduit à une lutte contre soi-même. A partir du moment où on découvre que tout est incertain, on a trouvé la 1ère vérité. La 1ère vérité Je doute de tout sauf de penser, de douter. Descartes sépare la pensée et l'objet de la pensée : il y'a de la pensée je pense à . Descartes garde 2 présupposés : il y a une vérité je contrôle ma pensée Je pense cogito) donc je suis discours de la méthode ; La proposition : je suis, j'existe est vraie toutes les fois que je la prononce ou la conçois dans mon esprit est une méditation métaphysique. [...]
[...] Le principe de causalité est encore moins parfait que le destin et le hasard car je vais pouvoir agir dessus. On est soumis à l'action humaine : je connais la cause donc je sais sur quoi agir : (ex : pour allumer la lumière, j'appuie sur l'interrupteur). Tout est incertain : je doute. Il faut douter de tout. c. Doute hyperbolique paragraphe 10 : On continue à croire que la table existe et que 2 + 2 = 4. On a beau dire qu'il faut douter de tout mais ses préjugés reviennent malgré nous par usage. [...]
[...] Le sujet est une chose qui pense, un esprit. Je peux supposer que mon esprit existe même si je n'ai pas de corps. Le corps et l'esprit sont 2 choses pour Descartes d'où l'existence du libre arbitre. Dans la vie quotidienne, le corps et l'esprit centre de mon existence) sont unis, ce qui est paradoxal. Je suis un individu : l'union de l'esprit et du corps. Descartes avoue la limite de sa philosophie. Mon corps est une possession, c'est mon esprit qui le contrôle. [...]
[...] C'est parce que je découvre que je pense. J'ai conscience que je pense donc j'ai conscience que je suis. Nous possédons un libre arbitre. Ma pensée peut se tromper quand elle pense autre chose qu'elle-même. En pensant à ma pensée, je ne sors pas de moi même. Cette pensée est donc sur car s'il existe un Dieu trompeur, il n'agit pas en moi. Pour Descartes, on a 2 critères : une idée est évidente quand elle est claire (idée que je ne confonds pas avec une autre) et distincte (on peut l'analyser, je peux la décomposer en ses éléments distincts). [...]
[...] C'est une règle de prudence (1er principe). Les 2 bases sont la perception et la raison. Le 1er fondement de la connaissance est la perception : j'ai observé, imité, écouté On peut être trompé par nos sens : confondre des choses avec d'autres choses. Ce qui s'est passé dans cette erreur est que : je voyais ce qui était réel, j'ai fait confiance à mes sens, j'ai livré ma conscience, j'ai été trompé par mes sens On peut être trompé sans le savoir, c'est pour cela qu'on doit avoir un doute. [...]
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