Conscience philosophique, philosophie occidentale, Socrate, Platon, Descartes, libre-arbitre, pensée humaine, question de l'identité, portée métaphysique, Montaigne
Le sujet se trouve peu à peu valorisé dans l'histoire de la philosophie occidentale. Le sujet est mis en valeur parallèlement à la considération progressive pour la pensée individuelle. Tous les aspects du sujet renvoient à la force, ces différents aspects du sujet supposent une activité de pensée, l'autonomie possible de cette pensée est la capacité au choix (libre-arbitre). Ainsi, dans la philosophie occidentale, la valorisation du sujet s'accompagne d'une interrogation qui prend trois directions principales :
Pourquoi pensons-nous (quelles en sont les causes) ? Par quels moyens le faisons-nous (quels outils) ? Comment juger les produits de la pensée humaine ? Ces trois orientations par exemple, on en trouve l'illustration dans les textes de Montaigne et de La Boétie. Toutes ces questions aboutissent à une mise en question des capacités requises : et elles aboutissent progressivement à interroger la conscience.
[...] – Pour Socrate, se connaître soi-même repose sur l'effet miroir qu'autrui renvoi au sujet. Au sens propre l'œil est un organe qui joue dans la vision, le même rôle que joue l'âme en nous, l'âme qui serait métaphoriquement l'organe de la connaissance. Concrètement l'âme c'est une faculté de l'esprit humain que le sujet mobilise dès qu'il pense avec ou sans intention. Il cherche à se connaître lui-même. L'âme est au sens figuré, l'œil de l'esprit La métaphore de l'œil est aussi travaillé par Platon, mais aussi du point de vue de sa fonction que remplit cet organe. [...]
[...] Vocabulaire : on parle de connaissance « empirique » par opposition à la connaissance théorique, ou rationnelle. Probablement que cela nous indique une de la conviction cartésienne (conception de l'identité), être soi-même : cela se vit et tout discours est insuffisant pour en rendre compte. Sa démarche : la description d'un parcours progressif orienté vers un but : le vrai et son critère. Ce texte a pour point de départ un certain nombre de questions, et en parallèle, en laisse d'autres de côté. [...]
[...] D'autre part on a présenté sa place dans la philosophie occidentale et les 2 principaux axes qui accompagnent la réflexion à son propos : I. Une question sur le rôle des facultés du sujet II. Une question sur le rôle de l'environnement (conditions sociales) Pour résumer, les conditions, sa place, sa définition. Dans ce grand II, on travaille sur sa nature : l'identité du sujet est une puissance pour le sujet (en somme : être soi-même) cela a une portée métaphysique. [...]
[...] Il sait qu'il est mais ne sait pas qui il est. (disjonction du fait d'être quelque chose et de le savoir) de la connaissance de son identité propre). Il sait par contre ce qu'il est : « une chose qui pense » Sa recherche probable : affirmer la valeur du sujet et la puissance de sa pensée personnelle, son autonomie, ses potentiels en terme de savoir et de réflexion. Synthèse : Poser des questions critiques au texte pour dégager les avantages, les avancées, mais aussi les limites. [...]
[...] La conscience en serait ainsi la condition nécessaire. Qu'est-ce que la conscience en elle-même ? Selon Socrate, la conscience s'est aussi une puissance de réflexion sur les choses qui nous entourent, sur les êtres ou sur nous-mêmes. On peut remarquer donc que Socrate semble attribuer à la conscience le pourvoir (inné ou naturel) de distinguer spontanément ces trois types d'objet. Est-ce un pouvoir naturel ou inné ? Bergson appelle « données immédiates de la conscience » ce pouvoir spontané de la conscience qui consiste à pouvoir distinguer sans avoir compris, il va mettre en valeur la mémoire : la conscience est mémoire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture