Cours de Philosophie sur la conscience. Comment la conscience va-t-elle pouvoir opérer ce retour sur elle-même afin de se comprendre ? En quoi va consister le pouvoir de la conscience découvert par la réflexion ? Si la conscience doit rester identique a elle-même malgré la multiplicité des actes qu'elle effectue et si pourtant j'éprouve bien durant mon existence une transformation de moi-même, comment alors unir l'identité et le changement en moi-même ?
[...] La définition de la substance Le je du je pense, donc je suis n'est pas du tout la personne de René Descartes avec son apparence physique de caractère, bien au contraire ce je n'a pas de visage, de traits de caractère, c'est un je substantiel. Substance = ce qui est posé dessous, ce qui soutient. Mon existence est substance pensante en tant que cette existence est ce qui soutient tout les actes de penser et qui reste le même malgré la diversité de ces actes, des changements. Est substance, ce qui n'a besoin de rien d'autre qu'elle-même pour exister. La conscience est une substance. [...]
[...] On a montré que ce pouvoir se déployait à même mon corps. Conclusion : C'est donc à même le corps que la rupture avec la vie biologique s'effectue. C'est le corps lui même qui rompt avec sa vie, sa dimension biologique. C'est pourquoi le corps humain ne peut être considéré comme une chose parmi les choses, ou même réduit au pur organisme. Au contraire il est l'expression même du pouvoir du dévoilement et c'est pourquoi nous signifions ce que nous somme à même notre. [...]
[...] La raison de douter de cela, c'est que les sens nous exposent à l'erreur. Deuxième étape : Cette deuxième étape est davantage surprenante car elle vise à mettre en doute les vérités mathématiques que produit l'activité de la raison. C'est plus surprenant pour deux raisons : - l'objet mathématique échappe au sens, objet purement intellectuel, idéal, abstrait. - La manière de produire la vérité à travers la démonstration demeure un modèle de rigueur. Pourtant, ces vérités mathématiques sont mises en doute à cause d'une défaillance toujours possible dans ma capacité à raisonner correctement. [...]
[...] Cette mise en rapport consiste par la conscience à conserver les notes disparues à les relier à la note présente et à anticiper la note suivante. Ce phénomène se fait de soi-même car la conscience est structurée par cette mémoire automatique. Grâce à cette mémoire la conscience construit son expérience. ( La mémoire est la durée. Plus encore dit Bergson, il faut montrer comment la conscience est mémoire, c'est-à-dire est durée de telle manière que le temps intime de la conscience ne permette plus de séparer abstraitement la vie de la conscience en état de conscience distinct, sans rapport, indifférent les uns aux autres. [...]
[...] La quatrième étape : le privilège de la conscience C'est toujours au point extrême du doute que le doute peut-être mis en échec. Cet échec v faire apparaître mon existence en tant que j'en ai conscience, en tant que je me suis existé, comme la première certitude. Pourquoi ? ( Parce que mon existence est la condition interne de l'acte de douter, tel que je peux bien douter de tout, mais pour mettre en œuvre, effectuer ce doute, il faut que moi j'existe. [...]
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