On pourrait penser spontanément que la conscience et la maîtrise de soi sont deux notions indissociables. Mais il se révèle également évident qu'en certains cas, le sujet, bien que conscient de lui-même, échappe à sa propre maîtrise. Nombreux sont ceux qui ont essayé de définir la notion de conscience afin de la comprendre et ainsi mieux concevoir l'être humain lui-même.
[...] L'inconscient serait donc en grande partie responsable de nos choix. Tout du moins, il les influence. Nous serions donc soumis à cet inconscient sans nous en rendre compte. L'inconscient agirait donc sur l'acte d'unification en apportant des éléments dont la conscience n'a pas mémoire, influençant ainsi les choix du sujet. Les éléments enregistrés par l'inconscient étant plus précis et plus nombreux, ils permettent un meilleur choix. Du choix résultant la maitrise de soi, on peut émettre l'hypothèse selon laquelle l'inconscient serait donc également une condition à la maitrise de soi, ou du moins permettrait une meilleure maitrise de soi. [...]
[...] Etre conscient de soi, est-ce être maitre de soi ? O n pourrait penser spontanément que la conscience et la maitrise de soi sont deux notions indissociables. Mais il se révèle également évident qu'en certains cas, le sujet, bien que conscient de lui-même, échappe à sa propre maitrise. Nombreux sont ceux qui ont essayé de définir la notion de conscience afin de la comprendre et ainsi mieux concevoir l'être humain lui- même. Ainsi, pouvons-nous nous demander : être conscient de soi, est-ce être maitre de soi ? [...]
[...] Le sujet est conscient, mais n'est plus maitre de lui. Un sentiments refoulé est intégré dans l'inconscient de l'individu, et peut donc s'exprimer à son insu, comme on l'a vu précédemment. Il en est de même pour les instincts. Ils se différencient de la conscience dans la mesure où, par définition, ils sont innés, alors que la conscience s'acquiert. Là aussi, le sujet est conscient de ses actes, mais mené par son instinct à accomplir des gestes qui visent la plupart du temps à subvenir à un besoin, à perpétuer en tradition ancestrale, sans pour autant être maitre de lui-même, c'est-à-dire avoir choisi de son plein gré d'accomplir ces gestes. [...]
[...] Le contrôle de la pensée est en soi une première forme de maitrise de soi. La deuxième forme de prise de conscience de soi est directement liée à la première. Le sujet agit sur son environnement en fonction de sa pensée. La conscience est donc dans un premier temps interne au sujet, puis s'extériorise lorsqu'il prend connaissance de son corps et de ses capacités. La maitrise de ses pensées aboutie donc à la maitrise de ses actes. Admettons l'hypothèse qu'il y a chez l'être humain, à la base de toute pensée, une conscience. [...]
[...] On peut traiter par un raisonnement analogue les sentiments ressentis par le sujet. Ils sont rarement réprimables pour l'individu lui-même, et lorsqu'ils le sont, ils le sont très péniblement. Ils sont parfois influencés par les sens. Prenons un exemple : dans la mesure de capacités motrices dites normales, chaque individu est capable de marcher sur une planche d'une largeur raisonnable posée sur le sol. Lorsque par contre, la même planche est fixée à plusieurs mètres du sol, rare sont les personnes à se lancer. [...]
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