vérité, esprit, chose, Alain de Libera, L'invention du sujet moderne, Montaigne, Les Essais, subjectivité, scepticisme, éthique, raison, Descartes, Discours de la méthode, lois naturelles, Les Méditations Métaphysiques, connaissance, Kant, Critique de la raison pure, Poincaré, Gaston Bachelard, Karl Popper, science, objectivité
La vérité est l'adéquation entre ce que je pense et ce qui est (théorie de la vérité comme correspondance).
Il y a donc une distinction entre l'esprit et la chose. Or, pour faire correspondre la représentation et la réalité, cela présuppose de connaître ce qui est. Or, comment accéder à la chose sans faire entrer en jeu l'idée que l'on a de la chose ?
Cette définition de la vérité présuppose donc que nous connaissons déjà ce que nous cherchons à connaître (théorie de la reconnaissance de Platon).
Il faut aussi avoir l'idée du rapport entre l'Idée, l'esprit et la chose, puis une idée de l'idée et ainsi de suite.
La vérité est ce qui est indubitable, ce qui qualifie une proposition (propriété du discours que l'on tient sur le Réel).
Qu'est-ce qui garantit qu'un énoncé est objectif ? La Vérité est-elle relative à un contexte socio-culturel déterminé ?
[...] Elle peut devenir une science si elle cesse de prétendre connaître les choses en soi et on restreint l'usage de la raison. Transcendantal : tout ce qui conditionne a priori la connaissance Connaître, pour Kant, c'est mobiliser deux capacités : La sensibilité : donne accès à la matière de l'étude, de la réflexion L'entendement : réflexion, concept Des pensées sans contenu sont vides, des institutions sans concept, aveugles [Introduction à la logique transcendantale , Critique de la raison pure, Kant] La connaissance est restreinte aux phénomènes, à ce dont nous pouvons faire l'expérience. [...]
[...] Il faut qu'il y ait une unité du sujet connaissant pour qu'il y ait une unité de l'objet connu Unité transcendantale en lien avec l'expérience possible Paralogisme = erreur de raisonnement Si je pense, je suis vrai par condition Erreur de la raison : Je suis : affirmation inconditionnelle Dimension dialectique de la raison Limites du criticisme kantien Retour sur nos a priori les formes a priori de la face à la relativité de l'espace temps [La valeur de la science, Henri Poincaré] Il met en évidence que la spatialité n'est pas donnée dans une intuition mais qu'elle est construite (#Kant). C'est le résultat des mouvements du corps. Pour qu'il y ait spatialité, il faut qu'il y ait extension. [...]
[...] Dieu est la certitude : on sait d'abord que Je suis. 4 règles de la méthode : décomposer le problème, l'analyser de manière claire et distincte, recomposer l'idée et le faire de manière exhaustive On peut faire confiance aux idées claires et distinctes parce que Dieu existe. Si je doute, c'est que j'ai en moi l'idée de Dieu, de la perfection. L'idée de Dieu au principe du doute est un problème car on a établi l'idée de Dieu par le doute et seulement dans la Méditation. [...]
[...] Expérience d'avoir une âme (principe de mouvement, d'animation) et un corps Le corps ne résiste pas à l'hypothèse du malin génie. Le corps ne nous définit pas. Parmi tous les attributs de l'âme, un seul résiste : la pensée attribut de l'être humain) J'ai la certitude que je suis une chose pensante lorsque je pense. Pour Descartes il y a 2 substances distinctes : Pensée : res cogitans (chose pensante) Corps : res extensa (chose extendue) = dont on n'a pas de certitude Pour Descartes, sentir, percevoir, c'est déjà penser : dimension intellectuelle. [...]
[...] Il y a une dimension littéraire, fictionnelle par la dramatisation de la réflexion. Il utilise la fiction pour accéder à la vérité : notions généralement séparées. La fiction a une valeur heuristique. À la recherche du fondement de la connaissance Principes de la philosophie : considère que la philosophie est comme un arbre dont les racines seraient métaphysiques, le tronc la physique et 3 branches principales : Mécanique : connaissance des corps en mouvement Médecine : connaissance des corps vivants en mouvement Morale Il a l'ambition de développer des prescriptions morales qui s'appuient sur une connaissance, une réflexion des passions. [...]
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