Le terme "Biologie" apparaît au début du 19ème siècle dans l'oeuvre de Lamarck. La Biologie y est définie comme la science des êtres vivants : on distingue communément Biologie animale et Biologie végétale mais dans les deux règnes, la vie est maintenue par les mêmes processus ; et ses caractères communs aux animaux et aux végétaux sont précisément ceux qui distinguent la matière vivante de la matière inerte, ceux qui définissent l'originalité du fait biologique (...)
[...] Ce n'est environ que depuis une centaine d'années que la biologie est devenue une science positive. L'anatomie (le terme grec signifie précisément dissection) est il est vrai une science fort ancienne, mais elle se limite à la description des organes. C'est Claude Bernard qui fit au milieu du 19ème siècle de la physiologie (l'étude du fonctionnement organique) une science positive. Pour cela Claude Bernard a voulu constituer la physiologie sur le modèle de la physique et de la chimie : il a introduit dans cette étude la méthode expérimentale. [...]
[...] la vivisection : Les techniques de vivisection se proposent d'opérer sur le vivant : les ablations d'organes, les prélèvements de sécrétions de l'organisme en plein fonctionnement (cf. les expériences de Pavlov sur les chiens) sont des exemples classiques. Mais ces techniques se heurtent à des interdits moraux quand elles sont réalisées sur des vivants et en particulier sur l'homme. Limitée par les exigences morales l'expérimentation biologique ne conduit pas nécessairement d'autre part à des résultats aussi sûrs que l'expérimentation dans les sciences de la matière inerte et cela parce que l'être vivant est un individu et que l'analyse expérimentale brise son unité fondamentale. [...]
[...] L'autonomie de l'être vivant se réalise par des relations de dépendance avec le milieu. Chez les animaux homéothermes par ex, le refroidissement du milieu extérieur tend à provoquer un abaissement de leur température centrale qui déclenche une décharge d'adrénaline, la sécrétion d'adrénaline accélère les oxydations et la température de l'organisme se relève. Il apparaît que l'on explique de la vie que ce qu'elle contient de mécanique et que la finalité reste une hypothèse philosophique, elle n'est pas un principe d'explication scientifique. [...]
[...] La connaissance du vivant nécessite-t-elle l'élaboration d'une méthode scientifique spécifique ? INTRODUCTION : Le terme Biologie apparaît au début du 19ème siècle dans l'œuvre de Lamarck. La biologie y est définie comme la science des êtres vivants : on distingue communément biologie animale et biologie végétale, mais dans les deux règnes la vie est maintenue par les mêmes processus ; et ses caractères communs aux animaux et aux végétaux sont précisément ceux qui distinguent la matière vivante de la matière inerte, ceux qui définissent l'originalité du fait biologique. [...]
[...] Enfin les êtres vivants ont le pouvoir de se reproduire. Ainsi l'être vivant apparaît avant tout comme un individu, c'est-à-dire comme un ensemble unifié et relativement autonome. L'individualité n'est pas absolue puisque certains vivants élémentaires peuvent être divisés sans périr (par ex le ver de terre). Il n'en reste pas moins que chaque être vivant nous apparaît comme un tout, comme un organisme dont les éléments sont subordonnés à l'ensemble. L'organisme n'est pas une juxtaposition d'organes et de cellules, mais un ensemble harmonieux dont les constituants sont subordonnés à un fonctionnement global. [...]
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