En quoi la connaissance scientifique s'oppose t-elle radicalement à l'opinion ? Quels détours vont êtres nécessaires pour parvenir à une connaissance rationnelle des phénomènes ? La recherche dans les sciences de la matière semble plus complexe que dans les sciences formelles, en raison de problèmes éthiques et épistémologiques spécifiques. Est-ce uniquement en raison de ces limites de la science que les croyances survivent au 21ème siècle ? (...)
[...] Or, le développement aveugle de la science peut ramener à des effets contraires (cf. texte livre page 280-281). Malgré tout, sous prétexte que les progrès scientifiques peuvent mener à des dérives, il ne faut pas non plus bannir tout progrès. La philosophe Michel Onfray rappelle que la peur du progrès est irrationnelle. Onfray montre que le principe de précaution pose toujours le pire comme une certitude, ce qui n'est pas vrai, ce qui est critiquable, ce n'est pas forcément les découvertes en elles même, c'est ce que l'Homme va en faire. [...]
[...] La religion désignerait le lien qui uni l'Homme à Dieu et qui unit les hommes entre eux autour d'une même croyance. C'est la croyance en un ou plusieurs êtres tous puissants (invisibles) supérieurs, auxquels on voue une adoration. La religion marque la soumission de l'Homme à l'égard de ces êtres supérieurs. La religion marque la soumission à l'égard de Dieu. Elle s'accompagne de dogme (point de doctrine considéré comme vérité absolue dont on peut douter), de pratiques rituelles (cultes) et de valeurs morales. La religion est l'un des piliers de la culture. Exception d'une religion sans Dieu : le bouddhisme. [...]
[...] Chap 6 : La Connaissance et ses limites. Etude des notions : vérité, matière, esprit, vivant, la raison le réel, la démonstration, la conscience morale, la religion. Définitions : La vérité : accord du discours ou de la pensée avec la réalité matérielle. cohérence : accord du discours avec lui-même. Il y cohérence quand il y a respect des 3 principes de la raison. A = A : principe d'identité (les présents sont présents). A Ā : principe de non-contradiction (les présents ne sont pas absents). [...]
[...] En revanche, dans les sciences de la matière, l'esprit n'a pas à faire qu'à lui-même donc les choses sont beaucoup plus complexes, c'est pour cela que selon Auguste Comte, la science apparaît tardivement dans l'histoire. II La science connaît-elle des limites ? L'expérimentation scientifique mène t-elle définitivement à la vérité ? L'expérimentation scientifique va permettre des progrès considérables dans les sciences de la matière. Malgré tout, comme le disait Bachelard, il est toujours des doutes qui ne vont pas être totalement éliminés par une expérience réussie. [...]
[...] Même si l'église catholique a pu condamner certaines découvertes scientifiques et ainsi freiner la recherche, il n'y a pas toujours opposition entre religion et science. Bien au contraire, la religion judéo- chrétienne a pu permettre des progrès scientifiques. L'historien des sciences Joseph Needham dit que la science moderne a pu voir le jour en Occident puisque les scientifiques étaient imprégnés de la croyance en un dieu personnel, rationnel qui avait donc pensé le monde, qui l'avait élaboré avec des lois rationnelles . Donc la croyance en un dieu rationnel mène à la croyance en un monde rationnel, dont il s'agit de retrouver les lois. [...]
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