pouvoir, légitime, action politique, philosophies du contrat, modernité démocratique, exercice du pouvoir
Si la réflexion de Machiavel opère une rupture politique, c'est qu'elle s'interroge sur l'efficacité, l'action politique. L'action politique doit être autonome par rapport à la morale/la religion. Mais au-delà de cette évolution, la question politique pose aussi le problème de la politique elle-même c'est-à-dire des institutions qui organisent la politique, de l'emprise de la politique sur la société.
Marcel Gauchet « Le renversement libéral ».
[...] La première convention doit être unanime. La chose ne s'est pas passée de cette manière mais elle doit être pensée de cette manière. Il y a donc corps politique dès que la volonté unanime s'exprime chez les individus et c'est ce corps politique lui-même qui est le souverain. Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la forme commune, la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéissent pourtant qu'a lui-même et reste aussi libre qu'auparavant Remarques : - Association : nul ne détient de pouvoir sur les autres - Force : elle est commune, remise aux mains de personne. [...]
[...] Avec la monnaie on peut différer la consommation des choses échangées. Au-delà de la quantité des biens périssables aux besoins, on peut obtenir de la monnaie non périssable qui permet une satisfaction différée ( ce qui fait de tort à personne, il ne vole rien, il ne gâche rien. Il ne faut pas que le travail que l'on fait porte préjudice aux autres. L'Etat comme garantie de la property Les passions humaines rendent impossible le respect de la property dans l'état de nature. [...]
[...] A quelles conditions le pouvoir peut-il être légitime ? Si la réflexion de Machiavel opère une rupture politique, c'est qu'elle s'interroge sur l'efficacité, l'action politique. L'action politique doit être autonome par rapport à la morale/la religion. Mais au-delà de cette évolution, la question politique pose aussi le problème de la politique elle-même c'est-à-dire des institutions qui organisent la politique, de l'emprise de la politique sur la société. Marcel Gauchet Le renversement libéral Problème : pouvoir tel qu'il s'exerce sur la société Jusqu'au 17ème siècle renversement dans la relation entre la société et le pouvoir politique. [...]
[...] Le droit naturel (mesuré par la satisfaction du besoin), est un droit et un devoir, cette liberté naturelle n'est pas illimitée. Si quelqu'un prend au-delà de son besoin, chacun a le droit de punir cet individu. Le travail qu'il accomplie définit sa propriété. La propriété précède le contrat social et est présente dans l'état de nature, repose sur l'activité. La propriété en français ramène au mot anglais property et qui signifie domaine propre = tous les biens, la vie, les actes, sa liberté Pour Locke, l'invention de la monnaie se trouve au sein même de l'état de nature. [...]
[...] Dès lors le corps politique est détruit. Ce n'est pas la volonté qui peut se transmettre mais bien le pouvoir (volonté/pouvoir) Un gouvernement gouverne mais cela ne signifie pas qu'il dirige le peuple Le gouvernement exerce la magistrature (fonction confié à quelques-uns à donne une réalité à la volonté du peuple) à volonté du peuple qui est première Gouvernement à ministres serviteurs de l'Etat Qu'est-ce donc que le gouvernement ? Un corps intermédiaire établi entre les sujets et le souverain pour leurs mutuelles correspondances, chargé de l'exécution des lois et du maintien de la liberté tant civil que politique. [...]
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