subjectivité, objectivité, intersubjectivité, concept philosophique, perspective philosophique, martin buber, maitrise de soi, responsabilité
Du latin subjectivus, qui est placé ensuite , ou subjectum (se jeter sous sa personnalité), la subjectivité désigne étymologiquement, ce qui se rapporte au sujet et lui appartient en tant qu'être conscient. De façon générale, la subjectivité désigne le caractère de ce qui est subjectif. C'est un état de l'esprit qui ne considère les choses que sous une forme subjective. Pour Sartre, « ce qu'on peut nommer proprement subjectivité, c'est la conscience (de) conscience » . Elle a un caractère individuel et dépend des préférences personnelles. En bref, la subjectivité désigne tout ce qui est intérieur, individuel et propre à un "sujet" déterminé. C'est de là que découle le subjectivisme qui est une « tendance philosophique qui consiste à ramener tout jugement de valeur ou de réalité à des actes ou à des états de conscience individuels » . Cette doctrine nie l'existence d'une vérité universelle et nécessaire. D'un point de vue métaphysique, ce terme se rapproche dans une certaine mesure du "solipsisme" .
[...] Le regard de l'homme dans une vision représentative à travers la couleur des différentes parties du corps humain le détourne du sens réel de son vivre-ensemble. C'est pourquoi Levinas ajoute : « Quand on observe la couleur des yeux, on n'est pas en relation sociale avec autrui ». Le visage apparaît comme un signe de « révélation », de « monstration » et d'« épiphanie ». L'apparition du visage est autonome. Pour Levinas donc, « le visage me parle et par là m'invite à une relation sans commune mesure avec un pouvoir qui s'exerce ». [...]
[...] Elle met en acte une relation non symétrique. Le moi n'a rien à attendre de l'autre comme récompense avant d'accomplir son devoir. Dostoïevski nous le rassure plus amplement à travers l'une de ses phrases : « Nous sommes tous responsables de tout et de tous devant tous, et moi plus que les autres ». Toute réciproque dans la responsabilité n'engage donc que le prochain ou le lointain. « La réciproque, c'est son affaire » nous dit clairement Levinas. Il en découle que le moi à une noble charge de responsabilité que tous les autres. [...]
[...] Bref c'est sur la base de son corps vivant et de son comportement c'est-à-dire cette puissance d'agir que je perçois un corps comme corps d'autrui. En somme, nous retenons de ce fait avec Husserl, que la quiddité et l'existence réelle d'un être ne se réalisent et ne sont possibles uniquement que dans et par la vie intentionnelle du moi méditant. Ce qui revient à dire que la pensée que j'ai de l'autre passe obligatoirement par moi-même en faisant de lui un dérivé originaire de moi, de mon corps. [...]
[...] Pour Sartre, « ce qu'on peut nommer proprement subjectivité, c'est la conscience conscience ». Elle a un caractère individuel et dépend des préférences personnelles. En bref, la subjectivité désigne tout ce qui est intérieur, individuel et propre à un "sujet" déterminé. C'est de là que découle le subjectivisme qui est une « tendance philosophique qui consiste à ramener tout jugement de valeur ou de réalité à des actes ou à des états de conscience individuels ». Cette doctrine nie l'existence d'une vérité universelle et nécessaire. [...]
[...] Partant, l'homme n'est pas un danger et ne doit pas l'être en aucun cas pour les autres mais plutôt un frère, une sœur, un compagnon, un « ange gardien », un bienfaiteur, une chance. Jamais comme un loup comme l'a dit Hobbes (l'homme est un loup pour l'homme). Alors c'est perdre cette chance ou de la jeter à terre que d'être indifférent envers l'autre. C'est-à-dire de ne pas reconnaître la valeur et la richesse qu'il constitue pour soi. D'ailleurs qu'allons-nous faire seul dans la vie ? [...]
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