Cours consacrée à la communication construit en plusieurs parties. Il apporte les bases nécessaires à la réalisation de travaux sur ce sujet.
[...] Le jugement éthique : trois grandes facultés à l'œuvre : la faculté de la sensibilité (il faut être sensible à la misère du monde), l'imagination (il faut pouvoir imaginer la conséquence de nos actes il faut aussi pouvoir oublier pour vivre), ce jugement se fait sous la faculté de la raison pratique : c'est elle qui donne la morale. Est-ce que le jugement moral pourrait être sous le commandement d'une parole divine ? Se pourrait-il que la raison n'y soit pas législative et uniquement la sensibilité ? La faculté morale en nous est-elle la raison ou la sensibilité ? [...]
[...] Finalement ce qui est préalable à toute communication c'est d'être dans un rapport commun, une expérience commune. [...]
[...] Chez Kant le fondement est à la fin. La communication est un concept plus riche que sa simple définition technique : ce n'est pas simplement une transmission réciproque d'informations, la communication met en jeu des domaines différents comme la dimension symbolique, la disposition éthique de l'homme (avoir l'intention de former un être avec, l'intention de sortir de sa solitude métaphysiquement parlant), la dimension esthétique dans laquelle s'éprouve de la manière la plus pure et la plus libre c'est-à-dire sans législation de concept le désir d'être avec. [...]
[...] C'est au cœur de la philosophie du XVIII (Rousseau avec le Romantisme). Pour Kant c'est la raison parce que fonder la morale sur la sensibilité, c'est la fonder sur l'instinct alors que la sensibilité est très variable. Fonder la morale sur la raison pratique, c'est essayer de lui donner un fondement universel. Ces deux jugements sont des jugements contraints, il y a toujours une faculté qui domine et à laquelle je dois me soumettre. En science, il n'y a pas de liberté de jugement : si on fait une démonstration mathématique, à moins d'être de mauvaise fois on est obligé d'y adhérer. [...]
[...] Mais on ne peut pas le démontrer. Expérience paradoxale : à la fois libre, désintéressée et intersubjective. Il faut distinguer entre le jugement qui porte sur le bon et sur le beau. miel paraîtra doux à l'un et amer à l'autre" Protagoras dans Protagoras de Platon). C'est un des grands axes de la faculté de juger de Kant. Sans cette distinction bon / beau, l'esthétique n'existe pas. 2ème caractéristique : jugement universel qui porte sur le beau (on sait bien que le jugement sur le bon n'est pas universel). [...]
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