liberté, statut social, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, libre arbitre, autonomie, contraintes sociales, théorie du déterminisme
La liberté est d'abord un statut social et juridique, car nous ne sommes ni esclaves ni prisonniers, comme stipulé dans l'article 1 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Pendant longtemps, la liberté a eu un sens concret, celui de la libération et de l'affranchissement. Aujourd'hui, la liberté est synonyme de loisir, de vacances... (comme les congés payés). Il est cependant difficile de trouver une définition concrète de la liberté, car elle renvoie à des réalités spécifiques : association, expression. Et pour tenter de définir le terme, on utilise trois verbes significatifs comme savoir, vouloir et pouvoir.
[...] Il y a donc un effort pour tendre vers la liberté. Or, cela reste un problème car la liberté est responsabilité et angoisse, et nous sommes enclins à juger nos actes et à en tirer profit. Lorsque le schéma est conscient, nous pouvons facilement discerner et agir selon ce qui est bon pour nous, mais lorsque le schéma est inconscient, il est plus insidieux et parfois il nous échappe. En somme, nous devons donc nous réconcilier avec l'idée du bien et du mal. [...]
[...] Les trois articulations qui guident la liberté peuvent être approfondies. Savoir correspond à mes intérêts personnels, c'est-à-dire ceux qui me profitent, l'intérêt général, c'est-à-dire ce que je dois faire et enfin, les conséquences de mes décisions. Le verbe vouloir correspond à mes désirs, mon caractère et ma conscience ; et enfin pouvoir correspond à ma capacité juridique et matérielle : « j'ai les moyens de . » et mes capacités psychologiques : « j'ai le caractère pour . » Cependant, la liberté est une réalité problématique qui se heurte à plusieurs objections : les contraintes sociales comme la politesse, le langage, le code de la route, les lois, etc. [...]
[...] En revanche, il subsiste deux images contestables de la liberté. D'une part, un acte pourrait être gratuit, c'est-à-dire que l'on prouve sa liberté en agissant sans raison et sans motivation apparente. D'autre part, il y a également la liberté d'indifférence, c'est-à-dire l'hypothèse d'une volonté libre que l'on retrouve devant de nombreux choix ayant la même teneur. L'exemple de l'âne de Buridan illustre bien cela. En effet, la difficulté pour cet âne de se déterminer entre un sceau d'avoine et un sceau d'eau le conduit à mourir de faim et de soif, et ce à cause de sa liberté d'indifférence. [...]
[...] Comment définir la liberté ? Première approche La liberté est d'abord un statut social et juridique car nous ne sommes ni esclave ni prisonnier, comme stipulé dans l'article 1 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Pendant longtemps, la liberté a eu un sens concret, celui de la libération et de l'affranchissement. Aujourd'hui, la liberté est synonyme de loisir, de vacances . (comme les congés payés). Il est cependant difficile de trouver une définition concrète de la liberté car elle renvoie à des réalités spécifiques : association, expression. [...]
[...] Cependant, jusqu'où sommes-nous responsables ? En effet, cette responsabilité peut être assimilée à de l'angoisse car personne ne peut connaître avec certitude les conséquences exactes de ses actes, et on a aussi du mal à accorder de l'importance à certains éléments qui le nécessitent. Par exemple, l'angoisse liée à la liberté se retrouve dans l'histoire biblique lorsque Abraham doit sacrifier son fils. Il oscille alors entre deux pensées contradictoires : si cela est dicté par un ange, cela ne peut pas être remis en cause mais à l'inverse, il ne se soustraira pas à cette injonction. [...]
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