changement climatique, crise écologique, anthropologie, insensibilité écologique, Morizot, Bergson, Hans Jonas, anthropomorphisme, Husserl, Philippe Descola, nature, cosmologie, ethnocentrisme, Lévi-Strauss, ontologie, analogisme, naturalisme, totémisme, animisme
L'insensibilité écologique. Morizot dit que cette crise a à voir avec les concepts, affects, par lesquels nous entrons avec les non-humains. Nous avons divers concepts politiques et sociaux pour les relations entre nous, mais pas pour les non-humains. L'idée même que les non-humains aient des manières d'être vivants nous est étrangère.
[...] Un changement anthropologique comme réponse à la crise écologique Crise cosmologique = crise du monde L'insensibilité écologique L'insensibilité écologique. Morizot dit que cette crise a à avoir avec les concepts, affects, par lesquels nous entrons avec les non-humains. Nous avons divers concepts politiques et sociaux pour les relations entre nous mais pas pour les non-humains. L'idée même que les non-humains aient des manières d'être vivants nous est étrangère. Bergson et Jonas = En réalité, s'il y'a de la vie, on doit donc penser une forme d'intériorité et de manière de vivre. [...]
[...] Par exemple, la fourmi renvoie symboliquement à l'idée de travail humain. Les êtres se donnent à lire. Ce qui est intéressant est la singularité et fait l'inverse du naturalisme qui rassemble tout dans 2 catégories. L'analogisme pense le foisonnement des singularités. Naturalisme = Tous les êtres sont de la même physicalité. L'H est fait des mêmes atomes que la gourde, le singe, et la cathédrale. On a une continuité des physicalités et discontinuité des intériorités. Il n'y a d'intériorité qu'humaine. On a un monde physique commun mais différence intérieure. [...]
[...] Animiste renvoie aux peuples qui attribuent une intériorité à des éléments non humains. L'anthropologue étudie les différentes cultures. La science occidentale se construit comme ça avec les sciences naturelles qui étudient les phénomènes naturels universels et de l'autre côté les science sociales qui étudient les relations entre humains. L'un renvoie à la nature et l'autre à la culture. On a une opposition structurante de l'organisation du savoir. On parle d'ethnocentrisme (Lévi Strauss) càd évaluer les autres sociétés à partir de la nôtre. [...]
[...] En anthropologie et cosmologie, ce travail de Descola a pris le nom de tournant ontologique. Il s'intéresse à la manière dont nous distribuons les êtres, cela créant une cosmologie. Descola veut montrer que l'opposition nature culture n'est que l'une des ontologies possibles et pas juste nature muette et représentations. L'ontologie occidentale, Descola l'appelle naturalisme. Descola ne décrédibilise pas la science mais veut prendre conscience que nos manières de nous rapporter à la vérité dépendent de choix ontologiques non explicités. Le travail de Descola n'est pas normatif et ne cherche pas à dire quel ontologie est meilleure, entre naturaliste et animaliste. [...]
[...] Un enjeu de nous faire prendre conscience que notre ontologie est relative. p.690 : « C'est à chacun d'entre nous, où il se trouve, d'inventer et faire prospérer des modes de conciliations et des types de pression capables de nous conduire à une université nouvelle, respectueuse de certains des particularismes, pour conjurer l'échéance lointaine à laquelle avec l'indistinction de notre espèce, le prix de la passivité serait payé d'une autre manière ». Descola identifie 4 grandes ontologies càd de composer les êtres, le but étant qu'à travers le miroir des autres écologies, on prenne conscience de la relativité de la nôtre. [...]
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