Cartésianisme, compréhension du monde, rationalisation, connaissance de Dieu, Leibniz, Spinoza, savoir absolu, aperception, métaphysique, dynamique substantialiste, Aristote, Descartes, Malebranche
Les grands cartésiens réinterprètent la philosophie de Descartes dans l'intention
d'accéder à un savoir sans restriction, un savoir absolu. Quelle est la valeur de la méthode ? Comment accéder à une méthode parfaite ? Pour s'assurer de la valeur de notre méthode, il faudrait avoir une méthode de recherche de la méthode, une méthode de recherche de la recherche de la méthode, et ainsi de suite à l'infini. Peut-on ordonner un savoir progressivement, ou bien faut-il accéder à un savoir
absolu qui soit révélation de principes ?
[...] Par essence adéquate, c'est à dire par la cause prochaine (TRE §10-§16), L'Ethique, II. « Nous avons une idée vraie » L'idée vraie est l'idée de Dieu. Spinoza dans L'Ethique, présente le développement de la connaissance à partir de l'idée de substance, c'est à dire de Dieu. Spinoza définit la substance comme ce qui est en soi et est connu par soi auto-suffisance. Dieu est appréhendé comme un être infiniment infini. La substance est constituée d'une infinité d'attributs. La substance, c'est l'inconditionné. [...]
[...] Les monades sont des unités spirituelles qui ne peuvent commencer et finir que par création et par annihilation. La perception est infinie. Notre aperception (conscience) résulte de l'intégration d'une infinité de perceptions. Ce modèle suppose que nous soyons en relation avec le monde entier. Pour lui, ce qui est limité est la conscience de l'élément, mais la perception est illimitée; j'entend tous les éléments, mais à un degré très faible. Si je me rapproche, je possède également l'aperception; je distingue chacun des éléments. [...]
[...] Leibniz est continuiste. Les différences entre les choses sont de degré, non de nature. Le principe d'unité des choses ne se trouve pas dans la matière, mais dans les forces qui les animent. Ce qui définie une chose n'est pas sa matérialité, mais c'est ce qui l'anime, ce qui forme sa singularité. La substance seconde chez l'homme c'est le fait d'être un animal; un individu est un humain, mais aussi animal. Chez Leibniz, la substance, c'est sa force. L'étendue n'est pas une substance, parce qu'elle n'a aucune consistance. [...]
[...] Leibniz est rationaliste, rien n'est sans raison. L'espoir logicien, c'est de connaitre à priori les vérités, en les résolvant en leurs éléments. Si l'analyse est menée jusqu'au bout la connaissance est adéquate, elle conduit à des notions primitives. Mais ce n'est pas possible en matière de fait. Il s'agit de retrouver les relations nécessaires sont sont à l'origine des choses; on ne peut pas prendre autre chose que l'unité pour calculer. On essaye de parvenir à des notions primitives en mathématiques; on y parvient à peu près. [...]
[...] Dieu a pré-établi la relation entre toutes les monades. Ce qui est le mal dans la partie peut être le bien dans le tout. Pour Leibniz, ces principes fondamentaux ne sont pas créés, ils sont Dieu. Dieu n'a pu créer que des choses compossibles. Leibniz n'affirme pas que « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes », mais seulement que « le monde qui existe est celui qui comporte le moins de mal ». [...]
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