Désir en philosophie, nature du désir, désirs fondamentaux, bonheur, désir d'éternité, désir de reconnaissance
Chaque jour, je suis assailli par une multitude de désirs jamais totalement satisfaits ou dont la satisfaction n'est jamais définitive, car le désir est toujours renaissant. Platon fait référence Gorgias : tonneau des Danaïdes. Faut-il alors chercher à satisfaire ses désirs quand on sait qu'ils sont toujours renaissants, mais que serait l'homme sans désir ? Une limace ou un Dieu ? Renoncer à son désir n'est-ce pas risqué de perdre son humanité ?
[...] PLAISIR= Court, qui ne dure pas, juste un instant BONHEUR: Long terme, c'est un état, l'accomplissement de l'homme. * Pourquoi vivre si ce n'est pas pour etre heureux ? Bonheur = finalité de nos actions (ARISTOTE, ce qu'on est nous meme, EPICURE, c'est le plaisir) "Un peu de pain, un peu d'eau et un peu d'amitié suffisent au sage" Un des facteurs du bonheur, c'est l'autarcie. Le plaisir = état le plus permanant de l'ataraxie. *Etre dans le contentement de son état, c'est un plaisir sans fin. [...]
[...] Et qui nous pousse à combler par la possession par l'avoir ce manque d'être II- Deux désirs fondamentaux Le désir d'éternité L'immortalité qui née, qui meurt pas. L'éternité n'a pas de commencement, n'a pas de finir Le non être est tout ce qui est je ne suis pas, moi qui suis Le moi, le je est terrifié à l'idée de son prochain anéantissement. Il en vient à être animé par un désir d'immortalité. Plusieurs voies s'offrent alors à lui 1ere voie corporelle d'immortalité : Sauvegarder qq chose de nous à travers notre descendance la reproduction Cependant ce moyen est trop proche de l'état animal pour être satisfaisant pour l'homme. [...]
[...] Platon on peut continuer à vivre dans la mémoire collective grâce a de belles actions. Cf. Sartre (Le mur) Le désir d'éternité qui ne cherche pas à nous faire survivre au temps mais à nier le temps. La passion devient le but de toutes nos pensées. Elle déforme notre vision du monde. La passion est ce refuge qui constitue un hors-temps. Le désir de reconnaissance Hegel : Dialectique du maître et de l'esclave (cours sur le travail) Ce qu'on désir, c'est le désir de l'autre. [...]
[...] Une limace ou un Dieu ? Renoncer à son désir n'est-ce pas risqué de perdre son humanité ? Nature du désir Désirs et besoin Les 2 sont un stimulus qui nous pousse à obtenir ce qui nous fait défaut, à posséder ce qui est ressenti comme un manque. Cependant, l'opinion les différencie en les consignant dans des champs différents. Le besoin relevé de la nécessité vitale, il est donc lié au corps ou à l'instinct de conservation et donc à la vie biologique ou psychique élémentaire. [...]
[...] Désirer quelque chose de superficiel rend-il mon désir superflu ? Désir et volonté Le désir ne se décide pas tandis que la volonté se veut, la volonté est supposer libre et issue de la réflexion. Je suis à l'origine de ma volonté. Cependant, la volonté ne se leurre-t-elle pas sur son autonomie (suivre sa propre loi) lorsqu'elle croit tendre vers quelque chose de façon libre, consciente et réfléchie. L'involontaire renvoie à l'inconscience et peut- être même à l'inconscient. Le désir d'un point du vue morale a été diabolisé et condamner comme la trace de l'animalité en l'homme, il est devenu le corrupteur des valeurs que notre culture tente laborieusement d'édifier en chacun d'entre nous. [...]
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