Pascal, Aristote, Kant, Calliclès, Épicure, Platon, Gorgias, Socrate, Bentham, Schopenhauer, Girard, Alain, Baudrillard, Épictète, John Stuart Mill, Sartre, bonheur, désir, plaisir, morale, épicurisme, utilitarisme, stoïcisme, pessimisme, raison
Cette fiche de révision comporte tout ce qu'il faut connaître concernant le thème du bonheur pour réussir et exceller au bac de philosophie. Elle présente plusieurs points de vue différents de multiples philosophes tournant autour de la notion du bonheur ainsi que des exemples littéraires ou quotidiens.
Voici un court extrait :
On peut comprendre le terme de bonheur en deux sens :
- Le premier correspond à une joie ou un plaisir momentané, comme lorsqu'on se dit heureux de déguster du chocolat ou de voir un bon film.
- Le terme peut aussi prendre un sens plus fort, il désigne alors un état profond et durable d'accomplissement, dans lequel l'individu sent qu'il a satisfait ses désirs. Ce bonheur-là constitue pour chacun le but ultime de son existence.
[...] » Le bonheur serait alors la quête du plaisir afin d'éviter la souffrance du manque. Mais il faut selon lui classer les plaisirs par la raison et ne satisfaire que ceux qui sont « nécessaires et naturels » pour ne pas tomber dans la soumission à des désirs interminables. Epicure distingue ainsi deux catégories de désirs : - D'une part les désirs naturels, qui ne sont pas fabriqués par la société, qui portent sur des choses assez faciles d'accès et qui sont aisés à combler. [...]
[...] Mais le désir porte en lui la démesure car aussitôt satisfait, un nouveau désir renaît et on n'arrive jamais à un équilibre permanent constant. C'est ce que met en évidence la réponse que fait Socrate à Calliclès dans la suite du dialogue de Platon. En réalité, l'homme intempérant n'est pas heureux parce qu'il est sans cesse troublé par de nouvelles envies. Socrate le compare à un homme chargé de remplir un tonneau percé de trous : jamais il n'y viendra à bout En revanche, l'homme tempérant (celui qui a su mettre une limite à ses désirs) ressemble à celui qui a rempli un tonneau en bon état, une fois pour toutes. [...]
[...] Cette volonté ne sera jamais totalement satisfaite car c'est une quête infinie, fatigante et périlleuse. Mais qui a goûté à l'existence d'un « Socrate insatisfait » voudra le rester, parce qu'elle lui offre un bonheur plus entier que celui d'un « porc satisfait ». Quelques citations : « Le désir est le moteur de la vie » Nietzsche « Un bonheur ça se construit comme un projet de vie ». Sartre « Au lieu d'espérer que les choses se passent selon nos désirs, acceptons-les comme elles se produisent ». [...]
[...] L'amour, enfin réclame de consacrer son temps, son attention et son empathie aux personnes aimées, mais les liens que nous construisons sont à ce prix. En résumé, nous ne voulons pas simplement vivre une vie de plaisirs, nous voulons surtout une vie riche et pleine de sens, même s'il faut souffrir pour cela. L'hédonisme est une conception fausse car le bonheur n'est pas l'opposé de la souffrance : il l'implique. Comme l'écrit John Stuart Mill, « il vaut mieux être Socrate insatisfait qu'un porc satisfait ». [...]
[...] Le bonheur réel est spirituel et pas seulement matériel. L'homme est auteur de son bonheur qui n'est ni égoïste ni absolu. Le bonheur dépend de nous car l'homme construit son bonheur malgré le poids des circonstances qui pèsent sur l'existence car toute existence implique des risques et le bonheur c'est réduire ces risques pour réaliser son projet de vie comme l'a analysé Sartre « l'homme naît sans excuses ». C'est un projet, et ce projet comporte le bonheur qui n'est jamais définitif, mais il se réalise en réduisant les situations insoutenables, les souffrances qui ôtent à la vie sa valeur humaine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture