Cours de Philosophie sur les notions de bonheur et de devoir. Il s'appuie sur l'analyse de la philosophie morale de Kant et sur l'analyse d'un texte d'Aristote où le bonheur est présenté comme le souverain bien. Il se termine par la mise en perspective de deux formes de morale concurrente : morale déontologique et morale conséquentielle.
[...] Autrement dit, mon devoir moral s'oppose à mon bonheur. On se retrouve dans cette situation paradoxale ou rechercher le bonheur (la satisfaction de toutes mes inclinations, y compris sensibles) implique remord et culpabilité (lecture freudienne de la morale kantienne). Pour agir moralement, c'est-à-dire dans le respect de tous les êtres de raison, je dois renoncer à satisfaire mes désirs particuliers, renoncer aux plaisirs purement égoïstes, renoncer, en quelque façon, à mon propre bonheur et constamment me faire violence. Ce que l'homme peut espérer Incapable d'être parfaitement heureux, d'être pleinement en accord avec soi- même, du fait de son être duel, l'homme peut, cependant, s'en rendre digne en essayant d'agir conformément à son devoir. [...]
[...] Alors, ce qui confère à notre action sa valeur morale, c'est notre intention d'agir uniquement par devoir. Mais que signifie agir par devoir opposé au fait d'agir par intérêt ? B. Agir par devoir Comment savoir si on agit bien ? Pour être accomplie uniquement par devoir, une action doit être complètement désintéressée. Kant définit le devoir ainsi : Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi On distingue ainsi l'acte accompli par devoir de l'acte simplement conforme au devoir en fait, intéressé). [...]
[...] - Ou bien conditionnels règle d'action est un impératif conditionnel si on la comprend comme un moyen mis en œuvre pour arriver à une fin. Comme telle, elle n'est pas d'ordre moral. C'est une règle de l'habileté. Exemple je peux décider de me donner comme impératif de ne pas mentir pour deux raisons distinctes : parce que ce n'est pas dans mon intérêt en vue du but que je poursuis (impératif conditionnel, amoral) ; ou bien parce que ne pas mentir vaut en soi, de façon universelle (impératif catégorique, moral, respectueux de l'être de raison que je suis et que sont les autre). [...]
[...] Examen critique de l'éthique kantienne A. L'action bonne, telle que Kant la conçoit, est-elle possible à l'homme ? Admis, avec Kant, que l'action morale est une action désintéressée, est- elle accessible à l'homme ? Pouvons-nous agir de façon complètement désintéressée, sans nous soucier de nos propres intérêts, alors que nous ne sommes pas seulement des êtres de raison (de purs esprits, des sujets désincarnés) ? Kant prend l'exemple de la probité commerciale : Texte : Kant, fondement de la métaphysique des mœurs, 1ère section. [...]
[...] Qu'est-ce que bien agir ? (Devoir et Bonheur) Introduction Conscient de soi, l'être humain est mis en demeure de se construire. Et, au fil de cette construction, une question de peut manquer de surgir, comme déjà constaté avec Descartes, Sartre ou Freud : qu'est-ce que bien agir ? Le sens et la valeur de notre existence dépendent de la réponse qu'on apporte à cette question. Distinction morale/éthique - Se demander ce qui rend une action bonne est du ressort de la réflexion et se distingue du simple fait d'agir selon des règles qui indiquent ce qui est bien. [...]
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