Le désir révèle un nouvel aspect de la finitude de notre condition = si nous sommes déçus c'est peut être que ce qui nous plaît ce n'est pas tant d'obtenir de notre désir, que le fait même de désirer = nous désirons désirer plus que l'objet de notre désir qui n'est peut être qu'un pré = Nous voulons donc obtenir satisfaction et en mm temps nous ne voulons pas satisfaction, nous voulons continuer à désirer (...)
[...] Pour un stoïcien, un événement quel qu'il soit n'a pas de valeur qui lui est propre, en soi n'est heureux ni malheureux, ni juste ni injuste . La réalité pour un stoïcien est indifférente ( sans valeur ) = Chacun donne un sens à l'événement en fonction de la représentation qu'il s'en fait Critiques contre le stoïcisme Surestimation de pouvoir de la raison Il ne suffit pas de supprimer la représentation à l'origine du désir pour supprimer le désir : Le désir n'est pas qu'une simple représentation de l'esprit; selon Freud le désir a sa source dans une pulsion, qui a sa source dans le corps ou dans l'inconscient oublier un désir, ou l'ignorer, cela ne le fait pas disparaître, mais cela le refoule ( Névrose ) Un modèle humain ? [...]
[...] La solution stoïcienne : l'extinction du désir Le stoïcisme est fondé au 3ème s. avant notre ère par : Zénon. Ensuite on a : Epitète, Marc-Aurèle, Cicéron, Sénèque. Bien jugé pour cesser de désirer définition du désir Le désir n'est rien de plus qu'une représentation par laquelle nous attribuons une valeur à l'objet qui le rend désirable. Le désir n'est pas quelque chose qui vient du corps ( contre Freud pour qui le désir vient du corps, de l'inconscient et non pas de l'esprit Le désir n'est pas non plus une faiblesse de la volonté ou bien une tendance naturelle au péché, le fait d'une volonté mauvaise ( religion ) L'ordre du monde Pour bien juger des choses il faut posséder la connaissance de ce qui dépend de nous ( notre âme = notre raison qui pense et forme des représentations et de ce qui ne dépend pas de nous ( tout ce qui nous renvoie au monde extérieur Le monde extérieur est régi par la fortune ( le hasard ) le fait que le cours des choses est imprévisible, changeant et donc il nous échappe et affecte toute action d'un coefficient d'incertitude qu'on ne peut pas réduire. [...]
[...] Ils sont tous à supprimer. Les désirs naturels : peuvent connaître une limite, fixée par la nature l'épicurien respecte les limites fixées par la nature. Désirs naturels nécessaires : pour la vie ( besoins biologiques ) au bonheur ( amitié, philosophie, seul connaissance exacte des choses peut nous délivrer de nos craintes ) à l'absence de souffrance du corps ( posséder une vêtement et une maison, ce ne sont pas des désirs superflus, vains ce qui veut dire que la modération épicurienne ne va pas jusqu'à le dénuement extrême et cynique non nécessaire ( ex : faire un repas somptueux, ou le sexe ) ce sont des désirs qui peuvent être satisfait mais avec discernement car on risque d'en devenir dépendants. [...]
[...] Le désir suppose attente, frustration, déception; le plaisir n'est qu'un parenthèse dans cette expérience de la souffrance. Malgré tout, une forme de bonheur reste possible : ressentir le minimum de souffrances, ce qui passe pas le fait de faire se suivre désirs et satisfaction selon le bon rythme ( attendre ni trop, ni trop peu Transition : De cette expérience du désir lié à la souffrance pourrait naitre une aspiration : celle d'être délivrer de la souffrance en nous délivrant du désir. [...]
[...] Conclusion : le sage épicurien apprend à s'habituer à vivre avec le minimum : quand il a beaucoup de bien à sa disposition cela lui permet d'en profiter pleinement. Quand il à peu il est capable, il ne souffre pas d'avoir peu puisqu'il s'y est habitué. [...]
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