La religion est un phénomène universel. Comme tout phénomène, la religion se constate. Sa présence est constatée par des lieux de culte, des prières. Elle se caractérise par des rites dont le déroulement est codifié. Les comportements sont donc répétitifs. On se demande ce qui est commun à toutes ces manifestations. Le sentiment du sacré définit la religion. Le sacré est un sentiment à la fois de respect et de crainte. Le sacré est une propriété dérivée au sens où rien n'est sacré en soi, c'est par son rapport à Dieu qu'un objet ou une idée devient sacré.
Le sacré dérive donc de la foi. D'un point de foi rationnel, la foi peut paraître problématique. En effet, rien ne prouve l'existence de Dieu, et la foi peut donc sembler irrationnelle. Par ailleurs, il est troublant de voir que de grands penseurs sont croyants, tels que Descartes, Leibniz ou encore Newton.
[...] La drogue procure un certain bien-être. Elle nous soulage d'une certaine frustration liée à notre existence, ou d'une réelle souffrance. Qu'il s'agisse d'une souffrance mentale ou physique, la religion prend en charger la souffrance humaine, l'apaise. La religion a des effets psychologiques bénéfiques. Par exemple, la plupart des religions supposent une vie après la mort, apaisant l'angoisse de la mort. Les religions proposent des réponses simples et évidentes à certaines grandes questions. Certaines religions promettent, si l'on a souffert durant sa vie, une sorte de compensation, un dédommagement. [...]
[...] La religion, opium du peuple ? Pourquoi la religion est-elle comparée à une drogue ? Pourquoi la drogue du peuple ? La religion est comparée à une drogue car elle a les mêmes effets de détournements. En effet, la religion permet de se détourner de la réalité. Tout comme certaines personnes utilisent la drogue pour apaiser leur peur du réel, la religion permet elle aussi d'apaiser ces peurs. Il s'agit de la drogue du peuple car la religion est accessible à tous. [...]
[...] (exemple : il ne peut pas exister de cercle carré) Il faut que la chose soit logiquement perceptible, et que l'on ne l'ait pas perçue dans des conditions fiables. Dieu n'est pas perceptible, car il est défini comme infini. Même si Dieu existe, il est normal qu'il n'ait jamais été perçu. Ce sont donc les mêmes raisons qui empêchent de prouver l'existence de Dieu, qui empêchent d'en prouver l'inexistence. L'athéisme est aussi irrationnel que la foi. La seule manière de rester rationnel est d'accepter le doute : il s'agit de l'agnosticisme. C'est une position de neutralité vis-à-vis de l'existence ou l'inexistence de Dieu. [...]
[...] Au contraire, on montrera que la raison peut venir confirmer la foi. Situation historique des rapports foi à raison : Au 18ème siècle, le déisme critique les religions existantes, mais n'adopte pas l'idée athée. Au 19ème siècle ont lieu les premières grandes critiques de la religion (Nietzche, Marx, Freud). Jusqu'au 18ème siècle, on pense donc que foi et raison ne s'opposent pas, et que l'existence de Dieu est prouvable. La plupart des penseurs développaient d'ailleurs des preuves de l'existence de Dieu. [...]
[...] L'athée répond par l'affirmative (l'être parfait est concevable car on peut le définir). L'être parfait est défini comme ayant toutes les propriétés possibles, et ayant chaque qualité au plus haut degré. Ainsi, puisque l'être parfait a tout, il a aussi l'existence. Cependant, ce raisonnement ne fait pas appel à l'expérience. On part d'une définition et on en déduit l'existence de ce qu'on a défini. Cette méthode de raisonnement ne fonctionne que pour l'être parfait : en effet, la notion de perfection entrainerait l'existence. [...]
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