Cours de Philosophie sur la notion d'"Autrui" contenant de nombreuses références.
[...] L'amitié est-elle une forme privilégiée de la connaissance d'autrui ? Sommes-nous tels que nous paraissons aux yeux des autres ? Autrui comme autre moi-même - En quel sens peut-on dire d'autrui qu'il est à la fois le plus proche et le plus lointain ? Peut-on se mettre à la place de l'autre ? La présence d'autrui nous évite-t-elle la solitude ? Mes rapports avec autrui - A-t-on le devoir d'aimer autrui ? Nos rapports avec autrui sont-ils nécessairement conflictuels ? [...]
[...] L'homme vit naturellement solitaire, sans contacts autres qu'occasionnels avec ses semblables. - Les désirs de l'homme naturel sont bornés aux besoins physiques, nécessaires, ses forces sont proportionnées à ses besoins et il peut de ce fait se passer de l'existence de ses semblables. L'homme naturel n'est en fait qu'un animal parmi d'autres. L'homme se distingue seulement des autres vivants par sa perfectibilité, c'est-à-dire sa faculté de se perfectionner, d'acquérir de nouvelles idées et de nouveaux comportements. - La sociabilité n'est donc pas une inclination naturelle, elle a été instituée par les hommes eux-mêmes. [...]
[...] Quand autrui me regarde, il me met en danger : je me découvre en position d'objet. Désormais, la situation m'échappe et je n'en suis plus le maître. Autrui, par son existence même, me fait tomber dans le monde des choses : je deviens une transcendance (liberté) transcendée (dépassée). L'autre exerce donc par essence une violence ontologique sur l'univers du sujet. - C'est ce qu'illustre J.-P. Sartre à travers l'expérience de la honte entendue comme structure même de la relation à autrui. [...]
[...] Quel reproche Merleau-Ponty adresse-t-il à Pascal ? 12. Quelles sont les caractéristiques du dialogue authentique ? En quoi peut-on dire qu'il est porteur d'une dimension morale ? 13. Définition de la sympathie Les différents sens du mot amour ? 15. Les caractéristiques de l'amitié Qu'est-ce que le respect ? Pourquoi avons-nous besoin de morale ? [...]
[...] Dans les deux cas, l'impossibilité d'une relation réelle entre les sujets est affirmée, l'isolement ontologique des consciences est pensé comme irréductible Le solipsisme - Une première grande option, caractéristique de la réflexion classique, consiste à affirmer l'impossibilité de fonder l'affirmation de l'existence des autres. Perspective solipsiste : idée d'une solitude principielle de la conscience, la seule existence dont nous puissions être certains est sa propre existence. - Descartes : le cogito nous livre une pensée se prenant elle-même comme objet de réflexion, une conscience doutant et, par cela même, existant : je pense, je suis. La conscience s'appréhende en tant que retirée du monde; insularité de la conscience. La réflexion philosophique s'opère dans la solitude. [...]
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