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Le sensible est notre perception vis-à-vis des choses réelles, du vrai. C'est notre faculté qui nous pousse à ressentir des émotions par le biais de nos sens dans notre vie de tous les jours. Ainsi, selon Platon, le monde sensible n'est pas véritable : il ne s'agit que d'une apparence et seul le monde intelligible trouve grâce à ses yeux, car il signifie la raison et la philosophie qui permettent la réflexion neutre dénuée de sentiments, d'émotions. Le monde sensible se perçoit, le monde intelligible n'est que conscience et esprit.
[...] Favoriser l'art et pas les autres métiers est alors pour l'auteur un enfantillage de l'homme. IX. Diderot Selon Diderot, la réalité de notre vie est maussade et jamais très belle : c'est alors au rôle de l'artiste de la rendre plus émouvante et agréable par ses œuvres. Paradoxalement, un comédien talentueux ne doit pas simplement copier des émotions humaines : il doit les réinterpréter pour en faire quelque chose de beau. Le musicien qui compose peut s'inspirer de la nature, mais il doit en refaire quelque chose qui devient sien. [...]
[...] - L'art libéral : produit des objets d'ordre intellectuel. Exemple : musique, mathématiques, rhétoriques etc. Selon ce philosophe, les arts libéraux sont les plus nobles puisqu'ils élèvent l'esprit tandis que pour les arts mécaniques, ils sont négatifs, car ils soumettent le corps de l'homme. Maintenant, de manière générale, on trouve une œuvre réussie lorsqu'elle ressemble de façon très ressemblable au modèle de la réalité. Aristote pense de la même manière que Platon sur le fait que l'art n'est pas une invention ni une création nouvelle, mais une reproduction copie). [...]
[...] Il y aurait trois raisons : tout d'abord, il est plus agréable de peindre, de faire de la musique, du théâtre, que de s'écorcher les doigts et de se courbaturer le dos dans d'autres métiers. Cela lui donne donc un gros avantage. Secondement, l'homme emploie le terme de « génie » lorsqu'il se sait incapable de rivaliser, ou tout du moins cela lui donne l'excuse de ne pas tenter de devenir meilleur. Troisièmement, on est toujours plus impressionné par une œuvre que l'on voit achever que par un travail en cours : en effet, on regarde l'œuvre toujours terminée alors que des étapes mathématiques sont ainsi décrédibilisées. [...]
[...] Cependant, il explique que l'individu en tant qu'homme possède ses censures dues à la société et qu'il a ainsi des désirs refoulés. Ne pouvant plus supporter le refoulement – rêve, maladie, lapsus . – il passe alors par l'art afin de repousser tous ses fantasmes. La société, qui dès lors n'accepte pas certaines conditions/pulsions, valorise maintenant les œuvres qui font appel à celles- ci : c‘est ce qu'on appelle la « sublimation ». Ainsi, une œuvre d'art peut être analysée, même si l'on peut cependant garder le simple plaisir à la contempler sans analyse. [...]
[...] Il faut de la technique, du travail ; un musicien ne pourra composer une musique s'il ne connaît pas les gammes. Donc pour ce philosophe, artiste = artisan (VS Alain) Enfin, il termine avec le fait que le but de l'art n'est non pas de représenter juste (VS Aristote), mais de satisfaire l'esprit de manière libre. VI. Alain Selon Alain, l'artiste peut être considéré comme un artisan dans la mesure où pour créer son œuvre, il emploie des matériaux : peinture pour le peintre, pierre pour le sculpteur, idées pour l'écrivain . [...]
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