Emmanuel Kant, analytique du sublime, sens de la vie, métaphysique, Hegel, Nietzsche, liberté, loi morale, Philosophie, dogme, ancien testament, connaissance, Religion
Kant lègue un certain nombre de problèmes : Kant est une césure, une ligne de démarcation, la fin d'une certaine naïveté. Il faut inventer une autre manière d'en parler. C'est tout le travail de Kant, un travail pour recommencer les grandes affirmations métaphysiques. Il le dit d'une autre manière : la grande différence, c'est le ton, ni dogmatique, ni sceptique, mais critique. À partir de Kant, il faudra, sans aucune naïveté, réinventer les grands concepts de la métaphysique et ce sera le travail de la génération d'Hegel. On a Nietzsche aussi, qui pousse la réfutation de la preuve ontologique jusqu'au thème de la mort de Dieu. Nietzsche avec sa force démolit les idoles de la métaphysique et pousse cette démolition jusqu'au maximum.
[...] L'analytique du sublime et son implication pratique dans la recherche d'un sens à la vie Les exemples de la puissance de la nature kantienne L'idée de la liberté est la plus importante car l'idée de Dieu et l'idée de l'immortalité de l'ame sont tirés du rapport entre liberté et loi morale. La révolution kantienne est de donner à la liberté dans la philosophie la place décisive qu'elle a. La Critique de la faculté de juger relie les deux premières critiques, c'est le pont. [...]
[...] Kant revient sur la question de la Darstellung et de la présentation càd l'acte de rendre sensible. La question du langage devient une question essentielle pour les générations suivantes. « La langue est l'organe instituteur de la pensée ». L'activité intellectuelle a besoin d'être rendu sensible, et cela c'est par le SON, la parole (quand je dis). Ainsi, la parole et la langue est une réalité indissoluble, une alliance indestructible qui lie la pensée et la parole. On a une organisation rationnelle de la nature humaine. [...]
[...] Il en va aussi de la représentation de la loi morale en nous. Il présente ces exemples comme le sublime par excellence. Le sublime de la nature et de la loi morale, celle-ci ayant une illustration dans l'Ancien Testament. Le temple de la nature et la loi morale constituent une répétition du final de la Seconde Critique. A son époque, Dieu était le grand absent sauf si on comprend les 2 exemples comme des exemples avec un horizon théologique du sublime. [...]
[...] On a toujours des divisions, marque de notre finitude. Comme l'homme est fini, il a une sensibilité qui reçoit et un entendement capable d'a priori. Comment relier les deux ? Le schématisme transcendantal. Kant commence par tracer des limites. Quelles sont les limites de la connaissance ? Puis, il cherche à les concilier. Toute une génération de poètes essaye de penser la beauté comme réalisation de l'unité, unité cherchée par l'esprit, postulée par la raison pratique. Tous les nouveaux auteurs sont des nostalgiques du beau. [...]
[...] Nous avons malgré tout une expérience pris dans le sensible dans la mesure ou le sublime appelle l'homme à lui-même. La liberté est insondable, il est extrêmement difficile de se donner un concept de liberté. La liberté se raconte càd comment l'homme devient libre. L'expérience du sensible est une réponse à l'appel lancé, la naissance à soi du vivant. Il y'a un appel de la loi morale, qui nous humilie et nous élève. C'est le sens du respect, ce qui a été expliqué dans la IIème critique et répété dans le paragraphe 27 de la IIIème. [...]
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