Théorie philosophique, féminité, Freud, femme, enfance, adolescence, puberté, sexualité, théorie du bois d'allumage, masculinité, sexuation, Jacques Lacan, psychanalyse, complexe d'Oedipe
Freud a appelé la femme « le continent noir », car à la fin de son enseignement, il resta avec cette question : que veut la femme ? Point de départ pour Jacques Lacan, qui lui emboite le pas avec « La femme n'existe pas ». Nous allons donc tenter de présenter la progression de ses théories qui lui ont permis d'arriver à ce postulat, tout au long de ces différents écrits : On ne nait pas femme, on le devient.
[...] L'adolescente selon Freud tendrait à refuser de devenir femme. C'est la théorie du « bois d'allumage ». La question est donc, est-ce que la fille va changer de zone d'excitabilité : c'est-à-dire du clitoris au vagin. Freud va glisser petit à petit vers l'envie de pénis de la fille, qui partage entièrement la survalorisation du pénis qui est celle de son frère. Elle se sent désavantagée, elle exprime le vœu : « je voudrai plutôt être un garçon ». Pour la fille, le clitoris va confère à l'excitabilité sexuelle de la petite fille un caractère masculin et une vague de refoulement est nécessaire à la puberté pour laisser apparaitre la femme en évacuant cette sexualité masculine. [...]
[...] Ici se branche le complexe de masculinité. La fille s'explique qu'elle a autrefois possédé un membre aussi grand mais l'a perdu par castration. Donc la castration et un fait accompli, elle est hors-jeu. Le mécanisme qui viendrait répondre chez la fille à l'envie de pénis de départ serait la compensation : la fille glisse le long d'une équation symbolique du pénis à l'enfant. Le complexe d'Œdipe culmine dans le désir longtemps retenu de recevoir en cadeau du père un enfant. [...]
[...] Elle reproche à sa mère de l'avoir si mal faite. Alors, et seulement alors, elle se détourne de celle-ci et porte son intérêt vers le père, celui qui l'a. Puis, elle passera de l'envie de pénis au désir d'enfant du père, comme seul lot de consolation. L'Œdipe ne sera aboli que lentement et même, jamais tout à fait. Le transfert suivant, du père au mari, paraît bien instable, il pâtira en outre du retour du reste de l'opération précédente : l'hostilité pour la mère « gagne le nouvel objet ». [...]
[...] Les 3 théories successives de la féminité selon Freud Introduction Freud a appelé la femme « le continent noir », car à la fin de son enseignement, il resta avec cette question : que veut la femme ? Point de départ pour Jacques Lacan, qui lui emboite le pas avec « La femme n'existe pas ». Nous allons donc tenter de présenter la progression de ses théories qui lui ont permis d'arriver à ce postulat, tout au long ce des différents écrits : On ne nait pas femme, on le devient. [...]
[...] C'est le résultat d'un long développement, il n'est pas détruit mais au contraire créé sous l'influence de la castration ; échappe aux influences destructrices qui sont présentes chez le garçon et trop fréquemment il n'est pas surmonté du tout. Chez la fille, le premier objet d'amour et de désir est comme pour le garçon, la mère (phase que Freud a appelé préoedipienne). Freud a attendu 1925 pour se rendre à cette évidence que le premier attachement de la fille va d'abord à sa mère. Quand, la fille se rend à l'évidence qu'elle n'a pas le pénis, alors de manifeste en elle une envie de pénis. [...]
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