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Baisse de la pratique religieuse du fait de la rationalisation des activités humaines et du processus de « désenchantement du monde » de Weber. L'autonomie du sujet se développe et ce dernier recherche un rapport direct avec la foi. Ce recul des religions traditionnelles s'explique chez R. Aron par la montée des « religions séculières » : les doctrines totalitaires avec la sacralisation des partis et l'intolérance qui rappelle l'Inquisition catholique.
Face à cela l'Église modernise ses doctrines. Le concile Vatican II reconnaît la nécessité d'un « aggiornamento » : une mise à jour et une simplification des dogmes (abandon de la messe en latin.) Parallèlement se développe un mouvement oecuménique. De plus, un effort missionnaire se fait en direction de la jeunesse et des ouvriers. Il en est ainsi des « théologies de la libération » en Amérique du Sud qui ont une option préférentielle pour les pauvres ou les JMJ. D'autres engagements se développent censés manifester la foi dans le monde comme les actions humanitaires, le combat pour les droits de l'homme ou la solidarité envers les plus démunis.
Mais des réactions se font face à ces positions traditionnelles comme Jean Paul II ou le cardinal Lustiger qui dénonce « la prétention de la raison à une souveraineté sans mesure »
Un retour aux sources identitaires a lieu dans le même temps : mouvement loubavitch chez les Juifs, télévangélistes chez les Américains protestants mais surtout avec l'Islam : fondamentalisme (mouvement purement religieux) et islamisme (dimension politique pour dicter les principes de fonctionnement d'une société idéale) Cet islamisme se retrouve chez les sunnites avec les Frères musulmans (1927) ou les Chiites depuis la révolution iranienne de Khomeiny en 1978.
Claudel : Dans Le soulier de satin il décrit les passions violentes de l'amour surmontées par le sacrifice. Il prétend à une vision cosmique : « Il n'y a pas un Univers religieux et un Univers profane, il n'y a qu'une seule révélation transcrite en un langage innombrable, continue et réciproquement traduisible (...)
[...] L'artiste retranscrit sa diosyncrasie (singularité) et sans art le monde serait perdu. Début Du côté de chez Swann, représentation d'un sujet intermittent, angoisse de l'identité commune, le Moi est une notion fluctuante. Ainsi, quand on s'endort et que l'on se réveille déboussolé : on ne fait pas la distinction entre la réalité et le rêve. Il faut donc trouver le moyen de vivre la vraie vie, c'est-à-dire surmonter cette intermittence : selon Proust ce moyen est le plaisir, c'est un moment où l'on perçoit l'unité de notre être. [...]
[...] Il peindra des œuvres engagées comme Guernica. Mais un point commun à toute son œuvre est la poursuite de la représentation de la figure humaine, sous ses aspects les plus divers. Ferdinand Léger fait une représentation enthousiaste de la modernité, la beauté de l'industrie et de la machine. A propos d'une culasse il déclarera cette culasse m'en a appris plus pour mon évolution plastique que tous les musées du monde La peinture abstraite Les peintres abstraits (Kandinsky, Mondrian, Malevitch) pourraient se réclamer du peintre symboliste français Maurice Denis qui déclare un tableau, avant d'être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées Dans Aquarelle abstraite, Kandinsky efface toute référence au sujet ; il déclare que les objets nuisaient à ma peinture il aspire à une synthèse des arts, de la musique en particulier qui est l'art le plus immatériel De plus, pour Kandinsky, l'art a une fonction sociale importante. [...]
[...] Mais si l'homme est projet, ce qu'il est déterminé par des situations entre lesquelles il devra choisir (s'opposer, collaborer), l'homme ne se caractérise donc finalement jamais seul mais toujours en fonction de déterminations. La liberté est donc toujours articulée en fonction de ces déterminations. L'existant n'est donc jamais un être plein. Et le défaut est alors pensé positivement. Le néant dans l'être implique directement la possibilité de sortir de cette situation. Le désir qui est un manque d'être est donc positif. En tant que manque, le désir est la garantie des possibilités à se faire exister. Le désir c'est donc l'être même de l'homme. [...]
[...] Dans la conception dominante de la culture antique, le loisir correspond au temps noble dans la hiérarchie des usages du temps, puisque c'est un temps où l'homme peut agir de lui-même, n'est plus dépendant, s'émancipe de des besoins naturels. Si l'on travaille c'est pour satisfaire nos besoins. Dans les loisirs, l'homme s'élève au dessus de la nature animale, le loisir ne correspond pas à un besoin. Le travail est une activité utilitaire, servile, l'homme se fait le serviteur d'une tâche à accomplir. [...]
[...] La musique contemporaine La musique contemporaine se caractérise par l'abandon des traditions musicales. Debussy cherche à donner l'impression d'une légèreté naturelle décrivant le passage du vent, de l'eau et de l'air dans La Mer, car la musique est selon lui l'art qui est le plus près de la nature En 1948, Pierre Schaeffer est à l'origine de la musique concrète avec par exemple Concert de bruits, ou les sons des instruments sont remplacés par des bruits réels traités au magnétophone. [...]
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