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Tocqueville dans L'Ancien Régime et la Révolution (1856) montre la continuité entre la monarchie et la démocratie : l'absolutisme royal annonce la centralisation républicaine et conduit à une marche inéluctable vers l'égalité des conditions.
Dans, De la démocratie en Amérique, « les hommes montrent un amour plus ardent pour l'égalité que pour la liberté », ce qui les intéresse est la poursuite « d'un bonheur médiocre », un bien-être matériel mais qui est accessible à la totalité des hommes. Il décrit « une foule innombrables d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils remplissent leur âme ».
Tocqueville dénote au sein des sociétés du 19ème siècle un profond amour pour l'égalité qui est « la première et la plus vive des passions. » L'égalité des conditions qui en découle produit deux types d'effets. D'une part l'uniformité peut entraîner un goût pour la concurrence afin de se démarquer, d'autre part, elle peut pousser les individus à abandonner leurs privilèges à une administration centrale. Cette dernière solution est selon Tocqueville le propre de tout état démocratique. Tocqueville remarque aussi que les individus sont prêts à sacrifier leur liberté pour plus d'égalité. En effet, l'égalité des conditions favorise l'accès de tous à des biens matériels et donc à ce qu'il appelle des « petites jouissances » que la liberté ne garantit pas toujours.
Mais concilier liberté et égalité est un idéal. En effet, plus d'égalité dans le cadre d'une autorité centrale nuit à la liberté et réciproquement. En dépit de pouvoir associer ces deux notions, Tocqueville déplore la tendance historique qu'ont les peuples à favoriser l'égalité. En effet, cela peut entraîner une tyrannie de la majorité (qui impose ses décisions aux minorités) ou une tyrannie de certaines décisions politiques. Pour cela, Tocqueville recommande des contre-pouvoirs. Une Cour Suprême sur le modèle américain qui peut s'opposer à une loi contraire à la constitution, des associations ou encore la religion. Cette dernière élève selon lui les hommes vers une spiritualité supérieure qui les amène à ne plus considérer leur bien-être matériel comme une priorité. C'est ainsi que la religion peut favoriser la liberté des hommes.
L'égalité dans sa conception française stipule une égalité de traitement des personnes dans une même situation, mais un traitement différencié des personnes étant dans des situations différentes. Mais ces différences doivent être objectives et non pas subjectives comme dans le cas de « l'affirmative action. » La liberté est quant à elle définie négativement car elle consiste à ne pas nuire à autrui (...)
[...] Le progrès d'un moins vers un plus est d'abord dans le domaine technique et scientifique. Ces doctrines du progrès pensent un stade ultime : celui de la connaissance (A. Comte). A la différence des doctrines antiques de l'âge d'or qui voient la perfection dans le commencement, ces doctrines du progrès voient l'âge d'or dans le futur. C'est ce que l'on retrouve chez Marx avec le communisme : stade ultime. Mais ce progrès s'impose à nous, Comte parle d'une loi ; chez Marx cette loi est celle du matérialisme historique. [...]
[...] C'est donc pourquoi le capitalisme semble réussir d'autant plus dans les pays à culture protestante comme les États- Unis ou l'Allemagne. Weber met l'accent sur l'action des individus et le sens qu'ils donnent à leur conduite, ce que le sociologue doit s'efforcer de comprendre. La sociologie du monde Anglo-saxon tend même à modifier les comportements qu'elle étudie avec les enquêtes électorales & sondages d'opinion. [...]
[...] Il y a une fureur dans les traits, une puissance chromatique. Ses tableaux marquent sa personnalité instable et tourmentée. Van Gogh s'intéresse à la nature, surtout aux fleurs dont il fait des séries pour se perfectionner (ex : Les tournesols ; Les cyprès) ; les peintures ne sont pas une reproduction de la réalité mais elles produisent des émotions. Il a du mal à composer de tête puisqu'il a pour habitude d'être face aux changements constants de la nature (saison, temps . [...]
[...] C'est un finalisme : les vivants s'adaptent à leur environnement. Plusieurs éléments influencent Darwin : la ressemblance entre certaines espèces vivantes et des espèces disparues, la diversité de la faune et de la flore dans les îles des Galápagos et leur ressemblance avec les espèces du continent, ainsi que sa lecture de Malthus : les ressources augmentant moins vite que la population, il est nécessaire que la nature élimine d'elle-même la plupart de ses produits. C'est la lutte pour la vie que décrit Malthus. [...]
[...] L'Angleterre, première puissance craint un retour de l'Allemagne et s'allie avec la France (1904) et la Russie (1907) ; les puissances étaient aussi conscientes des concurrents extérieurs : JAP & USA La France et l'héritage de 1789 Conflit entre les nostalgiques de l'Ancien Régime et ceux de 1789. Cela pèsera, entraînera une succession de régimes avec deux problèmes centraux : la souveraineté du peuple et la place de l'Église. Souveraineté du peuple reconnue en 1848 avec le suffrage universel. La politique religieuse de Charles X (initiatives pour rechristianiser les populations) se confronta à la position anticléricale de certaines campagnes mais surtout de la bourgeoisie. [...]
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