Pour traiter du sujet « toute vie vaut-elle la peine d'être vécue », il faut prendre en considération sa question miroir : « Y a-t-il des cas dans lesquels la vie n'a plus d'intérêt, et dans ce cas faut il l'interrompre ? »
La question apparaît totalement légitime aujourd'hui au regard de tous les cas dont font état les médias dans lesquels les individus s'interrogent sur la question de mettre fin à la vie, leur vie, ou celle de quelqu'un d'autre. Ainsi, le suicide, l'euthanasie ou encore l'avortement sont des questions d'actualité qui intéressent autant les médias que l'opinion publique (...)
[...] Certaines vies sont alors supprimées car elles menacent d'autres vies. L'Etat est ainsi le seul détenteur du pouvoir de vie et de mort sur les individus. Ce fait, est bien appuyé par la morale religieuse. Dans la morale chrétienne, il est bien précisé que tout individu à droit à la vi, et la vie étant l'œuvre de Dieu, les actes allant contre cette œuvre parfaite de Dieu ne sont pas tolérées : suicide, euthanasie ou encore IVG sont ainsi des questions totalement rejetées aussi bien par l'Eglise chrétienne que par la morale islamique. [...]
[...] Le médecin peut également décider de la prolongation de tout traitement donc le seul effet est le maintien artificiel de la vie du malade. [...]
[...] Il devient désormais possible de déterminer quelques éléments constituants le futur médical d'un individu. Dans le cas des grossesses par exemple, on peut prévoir par amniocentèse le développement futur d'une grossesse et prévoir si l'enfant conçu sera normal ou pas. Ce procédé est d'ailleurs fortement recommandé à toute femme de plus de 35 ans aujourd'hui lors de sa grossesse. Grâce à de tels procédés, les parents ont donc plus d'éléments pour prendre une décision : les résultats d'une amniocentèse, s'il décèle une anomalie sur le futur enfant peuvent amener les parents à prendre la décision d'interrompre la grossesse. [...]
[...] Pour d'autres, le droit de mettre fin à la vie est un droit qui fait miroir au droit à la vie : Pour certains individus, chacun devrait avoir le droit de mettre fin à sa vie comme il l'entend. Ce droit devrait être un droit fondamental pour tous. C'était notamment la revendication de Vincent Humbert qui militait pour son droit de mourir en particulier dans son livre Je vous demande le droit de mourir . Cette affaire a suscité une polémique : chacun ne peut il pas décider de sa vie ? [...]
[...] Un critère s'impose : celui de la souffrance ? Il apparaît ainsi incompréhensible de ne pas mettre fin à la vie d'une personne souffrant énormément. Un autre critère, triste, mais d'une certaine justesse pour certains individus serait celui du coût : est il raisonnable de prolonger d'un individu, en utilisant de nombreuses machines très couteuses, alors que celui-ci n'a même plus conscience de vivre ? 4 Pour certaines personnes, mettre fin à la vie, c'est donc surtout un mal pour un bien : le suicide ou l'euthanasie, c'est la fin d'une souffrance devenue insupportable, comme l'avortement peut être une manière d'éviter une souffrance future. [...]
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