Stefan Zweig, né en 1881, est un juif autrichien issu d'un milieu aisé.
C'est à 23 ans qu'il publie pour la première fois, en 1904, Les prodiges de la vie, au sein du recueil de nouvelles paru sous le titre L'amour d'Erika Ewald. Période où il faisait ses débuts dans la vie littéraire. Il vient à peine de terminer ses études universitaires entreprises sans grand enthousiasme pour faire plaisir à ses parents (...)
[...] En 1934, il doit s'exiler. Il va en Angleterre, puis aux Etats-Unis, enfin au Brésil. En 1942, l'issue de la guerre étant encore incertaine, il se donne la mort, accompagné de sa femme. Il laisse un message dans lequel il salue tous ses amis Puissent-ils voir l'aurore après la longue nuit. Moi, je suis trop impatient, je pars avant eux B. L'œuvre dans son contexte philosophique L'auteur, en tant que membre d'une famille juive totalement assimilée et non pratiquante, affirme ses idées. [...]
[...] Est considéré comme prodige, tout ce qui est fait extraordinaire, qui surprend, émerveille par son caractère magique ou surnaturel. Il est donc à rapprocher du terme de miracle auquel tout se réfère dans le texte ; à savoir, aussi bien la découverte d'Esther que la création du tableau. III) Exploiter A. Les citations caractéristiques «Marie présentait un visage étrangement doux, elle n'était pas tant la mère de Dieu qu'une jeune fille resplendissante et rêveuse, effleurée par une pensée douloureuse qui lui retire un peu de son enjouement, de son insouciance, de sa grâce souriante. [...]
[...] La judéité s'incarne ici en la personne d'Esther. De constantes allusions à sa race sont faites, mais elles ne sont pas toujours très claires et semblent parfois déplacées : riche héritage inconscient de sa race (p.65) ; une souffrance héréditaire et enfouie (p.37). LA RELIGION : Elle est perçue à travers la judéité d'Esther, mais aussi la chrétienté des personnages et les nombreuses références à Dieu. En effet, le peintre tente de persuader Esther de se convertir mais elle avoue qu'elle hait les chrétiens Les religions coexistent difficilement. [...]
[...] Selon Zweig, notre vie est régie par des courants plus profonds et une magie impénétrable, perceptible par le sens ; infléchit notre destin quand nous croyons nous orienter nous-mêmes. Comment donc interpréter le monde qui nous entoure ? L'existence est-elle dirigée par Dieu ou un produit du hasard ? C'est là que semble nous amener Zweig. C. Les concepts centraux LA MORT : Il s'agit de la destruction du tableau et de la mort d'Esther, deux événements liés au symbole du poignard. [...]
[...] Fiche de lecture Stefan Zweig, Les prodiges de la vie (1904) Situer A. L'auteur dans son époque Stefan Zweig, né en 1881, est un juif autrichien issu d'un milieu aisé. C'est à 23 ans qu'il publie pour la première fois, en 1904, Les prodiges de la vie, au sein du recueil de nouvelles paru sous le titre L'amour d'Erika Ewald. Période où il faisait ses débuts dans la vie littéraire. Il vient à peine de terminer ses études universitaires entreprises sans grand enthousiasme pour faire plaisir à ses parents. [...]
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