Commentaire texte Bergson très précis, niveau prépa littéraire. Ce document propose de mettre en évidence les traits principaux du texte de Bergson ainsi que ses propres critiques.
Bergson, célèbre philosophe français à cheval sur le XIX et le XXème siècle, nous expose dans cet extrait sa thèse concernant le mouvement et le changement et plus généralement celle concernant la métaphysique. De fait, Bergson au sein de cet extrait critique la métaphysique abstraite (« construction hypothétique ») au profit de la métaphysique qu'il appelle de ses vœux, pour laquelle il œuvre et se projette (« création continuelle, jaillissement ininterrompu de nouveauté »).
[...] Sous l'enveloppe tout au contraire tout est en métamorphose. Voilà la méta- phore pour la méta-physique ! En réalité, la méta physique ce n'est pas ce qui est immobile au-delà du mouvement, mais bien ce qui se meut, change, et accouche sans cesse de nouveau au-dedans. La métaphysique a vu le jour lorsque avec Zénon on a perçu des signaux du mouvement, elle va s'ouvrir au monde lorsqu'elle volera comme le paillon de ses propres ailes. Non point donc en voulant échapper au temps, mais tout au contraire en s'appuyant sur la durée. [...]
[...] Bergson a simplement reconnu ce mouvement de la pensée : avec Zénon on met en évidence les contradictions du mouvement et du changement, on s'interroge sur la réalité, il y a bien métaphysique : l'esprit veut saisir la nature des choses. Mais, cette vertu première est aussi par mauvaise habitude péché initial. A force d'essayer de se mettre au-dessus du temps, tout aussitôt on tourne le dos à la réalité. La métaphysique a donc vu le jour avec Zénon, mais aussi bien chez les anciens que chez les modernes elle s'est enlisée dans ses propres brumes. [...]
[...] De Zénon au papillon ou de la métaphysique abstraite à la métaphysique concrète. Bergson, célèbre philosophe français à cheval sur le XIX et le XXème siècle, nous expose dans cet extrait sa thèse concernant le mouvement et le changement et plus généralement celle concernant la métaphysique. De fait, Bergson au sein de cet extrait critique la métaphysique abstraite construction hypothétique au profit de la métaphysique qu'il appelle de ses vœux, pour laquelle il œuvre et se projette création continuelle, jaillissement ininterrompu de nouveauté La métaphysique peut être présentée comme : la connaissance par la raison et non par une révélation de type religieux, des réalités immatérielles, au-delà des réalités physiques matérielles (cf et le mouvement comme : une série de positions (cf Bergson) et le changement comme : une série d'états Bergson). [...]
[...] Dans les paradoxes de Zénon le temps est spatialisé puisqu'on l'arrête On le figure, on le repère sur un espace. Alors que le temps par définition passe (noter que Bergson choisira le terme de durée pour appréhender la notion de temps concret et vécu par nos sens et notre conscience. Il gardera le terme de temps pour désigner la catégorie abstraite par laquelle nous spatialisons la durée dans le texte il parle toujours du temps réel et concret, mais il emploie le terme de temps dans le 1er lorsqu'il évoque la spatialisation du temps (se mettre au- dessus ; par contre à la fin du texte il parle de durée lorsqu'il évoque le temps tel qu'il est en réalité.) Nos sens et notre conscience ne perçoivent quelque chose que s'il y a bien quelque chose qui se produit : mouvement ou changement (voir la différence entre la perception commune qui en reste à des signes, des conventions, des préjugés, et la perception réelle telle qu'on peut la trouver chez l'artiste ou le philosophe) qui vont vers les choses mêmes. [...]
[...] Elle a retrouvé dès les premiers mots de cet extrait les charmes surprenants de Zénon, pour réveiller dans ses deniers mots le dynamisme de la science du vivant parfait accord, donc, de la pensée et du mouvant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture