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Science grecque et science classique : chez les grecs "accord entre la science et l'art ; chez nous, opposition, parce que notre science analyse." "Faire de l'univers l'oeuvre de Dieu, une oeuvre d'art : c'est l'objet de la science grecque. Celui de la science classique : nous rendre maitres et possesseurs de la nature. Celui de la science contemporaine : exprimer en langage algébrique les régularités de la nature, afin d'en user." (49-50) Science et participation : "La science doit être une participation au monde, et non un voile." (121) "Une science où la participation ne serait jamais interrompue. Est-ce possible ? Pourquoi pas ?" (152) 2 principes de la science et 2 seulement, équilibre et gunas." (182) Concepts de cause et de condition d'existence : "pourquoi, en science, le concept de cause tient-il une telle place ? (pourquoi, sinon pour la technique !) Pourquoi pas conditions d'existence ?" "Un ensemble est sain si les effets qui résultent automatiquement d'un déséquilibre se trouvent être tels qu'ils réparent (ou compensent) le déséquilibre ; malade, s'ils se trouvent être tels qu'ils l'aggravent. Condition d'existence d'un équilibre dans la durée. La notion de condition d'existence unit celles de causalité et de finalité. Elle enferme une simultanéité, à travers une postériorité et une antériorité dépassées et niées." (190) Relativité restreinte et généralisée (107) Coïncidence : "notion de coïncidence à élucider. A proprement parler, a un sens seulement par rapport à la volonté humaine. Cette notion de coïncidence est, avec celle de négligeable, la plus importante à l'égard de la science." (113) "Par rapport à la causalité mécanique, la finalité apparait comme une coïncidence - et réciproquement. La notion de coïncidence, inépuisable. A étudier" (130)
THEORIE DE LA CONNAISSANCE
Réflexion : "on ne peut réfléchir que sur le particulier (Descartes), alors que l'objet de la réflexion est par essence l'universel. On ignore comment les grecs ont résolu cette difficulté. Les modernes l'ont résolue par des signes représentant ce qui est commun à plusieurs choses. Ma solution, si j'avais pu : l'analogie." (22) Sensations : "on ne choisit pas les sensations, mais on choisit (sous la condition d'un apprentissage) ce qu'on sent à travers elles." (42) "Les sensations nous sont imposées du dehors, et nous pouvons nous en donner (toujours, dans toute situation) d'une manière non immédiate (...)
[...] Penser les relations, c'est accepter la mort. Centre de la pensée platonicienne. (227) Pitié : rester un peu au-dessous de ce qu'on peut. La pitié jusqu'à un certain niveau, et non au-dessous. La pitié se change en hostilité si l'objet passe soit au-dessus, soit au-dessous d'un certain niveau de malheur. (220) Il y a des efforts qui ont l'effet contraire au but recherché (ex. dévotes aigries, faux ascétisme, certains dévouements, etc.). D'autres sont toujours utiles, même s'ils n'aboutissent pas. Comment distinguer ? [...]
[...] L'univers qui rentre dans le corps. Ne pas oublier cela. (210) Couples de contradictoires : il faut que le scandale arrive, mais malheur à celui par qui le scandale arrive. Les tentations sont l'épreuve de la vertu. Mais nous induisez pas en tentation'. Il faut aimer la souffrance, mais il ne faut pas la chercher, etc. (211) Le travail : Le travail manuel. Le temps qui entre dans le corps. Qu'il soit régulier et inexorable. Mais varié, comme les jours et les saisons. [...]
[...] (211) Tout effort procède d'une source d'énergie et cherche une récompense (Acte gratuit : le plus bas ou le plus haut). Pour chaque effort, essayer de connaitre à quel niveau. (222) Ce qu'on attend des autres est, d'une manière générale, déterminé par les effets de la pesanteur en nous ; ce qu'on en reçoit est déterminé par les effets de la pesanteur en eux. (223) Pardonner, on ne peut pas. Quand quelqu'un nous a fait du mal, il se crée en nous des réactions. [...]
[...] Mais il y a une limite. Quand la limite est dépassée, l'amour se tourne en haine. Il faut, pour éviter cette modification, que l'amour devienne autre. (131) La nécessité : Accepter d'être soumis à la nécessité et de n'agir qu'en la maniant. Guerre. Gita. Lire la nécessité : lire dans le monde les nécessités auxquelles l'homme est soumis. On le peut ; l'homme n'est-il pas l'âme du monde ? (120) La vue de la nécessité est un remède et au désir et à la peur. [...]
[...] (153) La souffrance : 2 souffrances différentes : ce n'est pas la même souffrance qui dégrade et ennoblit.» (128) Souffrance du Christ, souffrance dans le malheur : St Thomas sur la souffrance du Christ. Justice dans Platon. Il ne faut pas que la souffrance empêche l'intelligence de voir. Mais il vaut mieux aussi que (dans le malheur) l'intelligence n'empêche pas la partie sensible de souffrir. Il ne faut pas chercher des consolations dans ce qu'on a de meilleur en soi. La tâche de l'intelligence pure n'est pas de consoler. La souffrance ne doit pas être moindre, mais autre. (135) St Thomas sur la souffrance du Christ. [...]
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