Commentaire très détaillé du texte "Le progrès technique" de Marx Weber. Ce commentaire en trois parties répond à cette question : Comment expliquer le progrès, base d'un processus d'intellectualisation et la rupture avec les connaissances préalables de l'homme à l'état de nature et quelle légitimité lui accorder ?
[...] Ainsi, l'homme, l'état de nature ne prenait pas en compte les sciences, les techniques. Comment les hommes parvenaient-ils à survivre, à fonctionner sans moyens ? Ce processus à long terme a conduit les hommes à être soumis Il n'y aurait donc pas de progrès volontaire puisque ce progrès passe par une subordination, une autorité puissante qui condamne la liberté des hommes et leur bien être naturel. N'y aurait-il pas un paradoxe sur la notion de progrès non voulu par l'homme alors que le progrès est pourtant nécessaire dans toute société civilisée ? [...]
[...] Comment ce progrès, la science est-elle exploitée ? Il en arrive même à ajouter le terme de rationalisation intellectualiste Or, la science et la technique sont-elles inévitablement tiré de la raison, de ce qui est rationnel (ratio). Si ce processus découle de la raison, il tente alors d'en proposer des explications. Lui-même paraît dubitatif par hasard Si la raison anime la science et la technique, tout être humain étant doué de raison, chaque hommes devrait recevoir toutes les connaissances nécessaires à la compréhension de chaque phénomène scientifique. [...]
[...] Mais au regard des dérèglements d'une société des risques est-il préférable de condamner l'homme c'est-à-dire la réalisation du progrès ou l'essence elle-même de ce progrès basé sur la prévision qui n'échappe pas à des forces extérieures ? CONCLUSION : Finalement, le progrès exclue une partie des hommes les subordonnant à la passion dominatrice de la technique les mettant en face de menaces grandissantes pour la société. Où le progrès va-t-il s'arrêter ? Devient-il l'ennemi privilégié de toutes les sociétés, concourant à leur perte ? Il apparaît donc parfois nécessaire aujourd'hui de réguler ce processus voire de le freiner afin d ‘éviter des catastrophes qui concerneraient l'humanité toute entière. [...]
[...] Y aurait-il une concordance avec la notion récente d'abus du pouvoir ? En effet, le progrès donne un pouvoir de mais ne se transforme-t-il pas en mal conduisant rapidement au pouvoir sur ? Le progrès scientifique, la technique permettent donc d'agir bénéfiquement mais la maîtrise de ces techniques par une minorité et apportant une force supplémentaire conduit à un processus de domination, d'écrasement. En effet, ces techniques nouvellement développées améliorent la vie des hommes mais n'y a-t-il pas un abus derrière cette utilisation ? [...]
[...] L'acceptation du nouveau processus dit d'intellectualisation, basé sur le progrès par un comportement de prévision et confiance et non plus sur un accroissement perpétuel des connaissances pose le problème de la notion de progrès puisqu'il condamne l'homme à la subordination et à une menace pesante sur la société qui n'existaient pas à l'état de nature ; Weber part d'un principe général qui caractérise le mouvement de la société contemporaine : le progrès scientifique. Qu'est-ce que le progrès ? Il s'agit d'une amélioration certaine entre deux formes de société. [...]
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