Le personnage principal de ce conte est un prince, personnage très couramment utilisé dans les contes. Nous avons d'ailleurs de nombreuses traces de la noblesse dans le premier paragraphe :
- "prince" à la ligne 1,
- "ligne" à la ligne 1, à prendre au sens de descendance, terme qui sonne comme noble,
- "comte" à la ligne 1, terme qui rappelle encore une fois la noblesse,
- "maison" à la ligne 2, ce n'est pas ici le bâtiment mais une famille de nobles qui possède des armoiries...,
- "province" à la ligne 3, (...)
[...] En fait, tout est injustifié : le prince décide de récupérer ce territoire après avoir appris par un généalogiste qu'"un comte dont les parents avaient fait un pacte de famille, il y a trois ou quatre cents ans avec une maison dont la mémoire même ne subsiste plus avait des prétentions éloignées sur une province dont le dernier possesseur est mort d'apoplexie". Tout dans cette phrase montre que les prétentions du prince sont ridicules. Le prince et son conseil vont en déduire que ce territoire lui appartient de "droit divin". Encore une fois, la déduction est absurde. Enfin, malgré le fait que les habitant ne veulent pas du prince comme gouvernant, celui dit impose un "droit incontestable". [...]
[...] Nous verrons ensuite comment le conte classique devient conte philosophique. Nous finirons en analysant la véritable pensée de Voltaire Le détournement du conte classique LE PRINCE : PERSONNAGE RECURRANT DU CONTE Le personnage principal de ce conte est un prince, personnage très couramment utilisé dans les contes. Nous avons d'ailleurs de nombreuses traces de la noblesse dans le premier paragraphe : - "prince" à la ligne - "ligne" à la ligne à prendre au sens de descendance, terme qui sonne comme noble, - "comte" à la ligne terme qui rappelle encore une fois la noblesse, - "maison" à la ligne ce n'est pas ici le bâtiment mais une famille de nobles qui possède des armoiries , - "province" à la ligne cette famille avait des prétentions sur un territoire vaste, ce qui rappelle encore une fois la noblesse, - "droit divin" à la ligne terme utilisé pour qualifier la légitimité d'un roi devant Dieu, - "gloire" à la ligne 11, - "chef" et "drapeau" aux lignes 23 et 24. [...]
[...] Ici, ce sont les récits épiques qui sont parodiés. Plusieurs phrases montrent ce ridicule : - " Ces multitudes s'acharnent les unes contre les autres, non seulement sans avoir aucun intérêt au procès, mais sans savoir même de quoi il s'agit." aux lignes 19 et 20, - " Il se trouve à la fois cinq ou six puissances belligérantes, tantôt trois contre trois, tantôt deux contre quatre, tantôt une contre cinq, se détestant toutes également les unes les autres, s'unissant et s'attaquant tour à tour" des lignes 20 à LA DERNIERE PHRASE La phrase de conclusion est forte : " Le merveilleux de cette entreprise infernale, c'est que chaque chef des meurtriers fait bénir ses drapeaux et invoque Dieu solennellement avant d'aller exterminer son prochain.". [...]
[...] Conclusion Voltaire utilise le même procédé que dans nombre de ses œuvres. D'abord, il nous raconte un conte qui a l'air de n'être intéressant pour l'histoire qu'il raconte, pour divertir les gens. En relisant, on s'aperçoit que le texte est beaucoup plus profond que cela, qu'il y a un sens caché. Ici, Voltaire critique la guerre mais aussi ce qui l'a font. Voltaire invite ses lecteurs a s'interroger sur la guerre. A eux de voir s'ils sont convaincus par cette argumentation ou non. [...]
[...] Ces princes semblent être des personnes ayant une foi religieuse. En effet, ils font bénir les drapeaux et invoquent Dieu. L'Eglise agit donc dans cette bataille puisque ce sont les princes qui font bénir les drapeaux. L'Eglise est donc extrêmement critiquée dans cette dernière phrase. Comment l'Eglise peutelle prôner l'amour du prochain, la paix entre les Hommes d'un côté, et bénir des soldats qui vont tuer des hommes de l'autre. De plus, on imagine que l'autre camp fait de même. Quelle triste vision ! [...]
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