1996, Communication et formation interculturelle, Sciences humaines et arts, sciences sociales, Les vendredis de Carpentras, Faire son marché en Provence ou ailleurs, Michelle de la Pradelle, Culture, culture inconsciente, indicateur culturel, demande d'aide, individualisme, culture japonaise, culture française, culture américaine, étudiant, chercheur d'emploi, yakuza, katakana, culture d'origine, émulsion culturelle
L'extrait de Michelle de la Pradelle s'interroge sur ce qu'est la culture et son implication dans nos actions quotidiennes. En effet, son texte souligne le fait que même si nous pensons que chacune de nos actions nous est naturelle, elle est en vérité une construction.
[...] La personne qui effectue la demande s'excuse d'imposer sa demande à l'autre. En d'autres termes, le locuteur français, en remerciant, reconnaît qu'on lui apporte une aide, tandis que le locuteur japonais se situe à la place de son interlocuteur en reconnaissant qu'il impose quelque chose. Une fois encore, on perçoit l'opposition entre l'individualisme occidental et l'égard constant pour son groupe des cultures asiatiques. Se positionner par rapport aux normes sociétales Nonobstant ces actions inconscientes (imposées malgré nous), la culture est aussi une construction intrinsèque à chaque individu. [...]
[...] La seconde catégorie impose à l'individu de se positionner par opposition ou en adéquation à ces habitudes culturelles. Les causes de ces décisions sont complexes à définir. Souvent, une prise de conscience est acquise lorsque l'individu est confronté à une nouvelle culture. Dans ce cas, une fois qu'une prise de conscience de ses propres habitudes a été faite, l'individu peut tout autant choisir de rejeter ces deux habitudes culturelles que - et c'est très souvent le cas - de créer quelque chose de nouveau : une émulsion culturelle. [...]
[...] Faire son marché en Provence ou ailleurs, Fayard Introduction L'extrait de Michelle de la Pradelle s'interroge sur ce qu'est la culture et son implication dans nos actions quotidiennes. En effet, son texte souligne le fait que même si nous pensons que chacune de nos actions nous est naturelle, elle est en vérité une construction. Culture inconsciente : étude de cas d'individus japonais et français Il est vrai que nous avons des habitudes qui relèvent, malgré nous, d'une culture bien particulière. [...]
[...] Pour la tranche féminine des chercheurs d'emploi, il y a une règle fondamentale à respecter : porter une jupe. En effet, si leur costume de travail est composé d'un pantalon, les recruteurs verraient chez ces femmes un caractère marginal, différent. Cependant, ces caractéristiques ne conviennent pas à l'image de l'employée modèle des recruteurs, qui souhaitent quelqu'un qui rentre dans les rangs et fasse simplement ce qu'on lui demande. Ne convenant pas à l'image japonaise de la personne assidue et sérieuse dans son travail, la femme en pantalon n'a aucune chance d'être embauchée. [...]
[...] Étant donnée la relation historique étroite entre le Japon et les États-Unis, cela fait des années que les katakana sont utilisés quotidiennement par les Japonais. Dans ce registre on retrouve notamment les magasins comme les lavomatiques (ラウドリー, "laundry") ou encore les supérettes (コンビニ, abréviation courante de "convenient store"). Les Japonais se sont donc empreints de la culture américaine pour la faire devenir leur. C'est une sorte de remodelage culturel. Aujourd'hui, les termes anglais pullulent dans la culture japonaise, et, même si cette imprégnation est critiquée, elle fait bel et bien partie de l'environnement japonais. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture