Le texte à l'étude, dont l'auteur est Bertrand Russell, philosophe et logicien britannique de l'époque contemporaine, est « Valeur de la philosophie », publié en 1912 à Londres par l'université d'Oxford.
L'opinion commune se dégageant de ce texte est la condition de l'individu qui ne se servant ni de sa raison, ni de la philosophie peut croire, à défaut d'essayer de réfléchir sur le sujet, que le monde est un environnement défini dont les limites se posent à sa portée. L'auteur invite le lecteur à se questionner sur la vraie valeur de la philosophie et pourquoi l'utiliser dans la vie de tous les jours afin d'entraîner un flot de questions sur des objets simples auxquelles l'individu ne pourra surement pas répondre, mais lui apporteront une sagesse intérieure.
[...] L'auteur invite le lecteur à se questionner sur la vraie valeur de la philosophie et pourquoi l'utiliser dans la vie de tous les jours afin d'entraîner un flot de questions sur des objets simples auxquelles l'individu ne pourra surement pas répondre, mais lui apporteront une sagesse intérieure. La valeur de la philosophie doit être cherchée pour une bonne part dans son incertitude même Russell articule son essai en deux parties distinctes. Tout d'abord, il prend l'exemple de l'individu n'ayant reçu aucun apprentissage philosophique, quel qu'il soit, pouvant par la suite avoir une vision faussée du monde qui l'entoure et s'enfermer dans des préjugés. [...]
[...] Ce déclenchement profitera finalement à l'individu qui pourra par la suite avoir un esprit plus ouvert et être conscient ainsi que plus averti sur tous les faits et objets qui viennent à lui. L'auteur certifie que le doute permet à l'individu d'élargir son champ de pensée c'est-à-dire de devenir plus qu'un homme : un philosophe. Les choses qu'il croyait familières ne le sont plus, et c'est ainsi qu'il peut se poser la question d'un éventuel changement en son moi intérieur. [...]
[...] L'étude de la philosophie prouve que plus un être devient raisonnable et plus il devient difficile pour lui de délimiter les limites de cet environnement dans lequel il se trouve. Car un individu non raisonnable croit que par sa volonté de ne pas vouloir en apprendre plus, il demeurera en sécurité dans des idées précises, évidentes. C'est justement ici que l'auteur souhaite du lecteur une prise de conscience : même avec un consentement spirituel, l'esprit demeure insatisfait dans une telle vision du monde, l'Univers révèle tant de questions que seul l'humain peut être amené à se poser. [...]
[...] Car pour Russell, la philosophie relève de l'étude du rationnel par l'irrationnel et ne veut donner à la vie qu'un sens imprécis, convaincu que sa science peut donner à tous les individus non seulement une grandeur d'esprit, mais aussi une impression de recul par rapport au monde qui l'entoure. C'est en passant par l'étude des choses les plus simples que l'individu pourra à son tour comprendre sa condition d'être humain et vivre sa vie de façon plus raisonnée et intelligible. Le monde sensible par tous les autres individus se révèlera à lui par la suite un monde de supercheries. [...]
[...] Car c'est avec une vision faussée du monde qui l'entoure que l'individu peut agir de façon faussée également. Si les idées qui lui viennent du sens commun, c'est-à-dire de tous ceux qui eux non plus n'ont aucune notion philosophique, alors il est enclin non pas à agir selon sa conscience, mais à agir selon des dogmes, des idées préconçues, des convictions qui ne lui appartiendront pas vraiment. Si selon sa volonté d'être un être démarqué des autres, comme c'est le cas pour tous les individus normalement constitués, il veut faire sa propre idée du monde dans lequel il vit et l'interpréter à sa manière sans l'avis de quiconque. [...]
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