Au XIX ème siècle, le philosophe John Stuart Mill intervient dans un débat qui a eu lieu quelques années auparavant entre Benjamin Constant, philosophe français et Kant. John Stuart Mill reprend donc les mêmes idées que Benjamin Constant en 1797 dans l'utilitarisme dans lequel l'auteur affirmait que le principe moral, dire la vérité est un devoir sinon cela rendrait toute société impossible. Mais la règle « sacrée » qui commande de ne pas mentir dans ses paroles, dans ses rapports avec les autres hommes souffre-t-elle d'exception?
John Stuart Mill compare dans son raisonnement l'utilité d'un mensonge face à la détérioration de la confiance, il en déduit que le mensonge n'est pas une solution puisqu'il entraîne des effets négatifs. Le mensonge n'est supporté que chez l'enfant, jusqu'à que l'on lui fasse comprendre qu'il lui faut comme tout le monde ne pas mentir. Mais peut on garantir une suppression totale du mensonge ? Constater que quelqu'un ment a pour effet d'ébranler la confiance que l'on accorde à sa parole. Or les rapports sociaux ne peuvent être harmonieux que si règne une confiance mutuelle. C'est pourquoi Mill en vient à accuser celui qui ment par intérêt d'être l'un des « pires » ennemis de « l'humanité ».
[...] Le bien commun s'efface au profit du bien égoïste, le mensonge à condamner du point de vue social et moral. Le mensonge est donc un acte solitaire, qui ne prend en compte que les critères d'un être humain, qui lui seul l' accomplit, sans y être forcé L'individu n'est donc pas forcé, cela signifie qu'il agit avec sa morale, il agit par conséquent librement. Une liberté qui est illimitée, l'homme en fait son propre usage personnel. Le mensonge est un acte capable d'influer sur la confiance réciproque que les hommes peuvent accorder à leur parole exprime le fait que l'état naturel du mensonge peut aussi bien être avantageux que nuisible. [...]
[...] La méfiance sape surtout toutes les possibilités de bonheur commun : l'ensemble des institutions est comme le fondement du bonheur. Mais qu'entrainerait l'affaiblissement de la confiance ? Dans la deuxième partie du texte qui va de la ligne 5 à 10, le philosophe affirme deux conséquences : la première serait que le mensonge aurait une utilité et qu'il serait possible de mentir tout en ayant une morale, morale qui accepterait l'intérêt du mensonge. La deuxième conséquence commencerait à partir de c'est pourquoi 6. [...]
[...] John Stuart Mill compare dans son raisonnement l'utilité d'un mensonge face à la détérioration de la confiance, il en déduit que le mensonge n'est pas une solution puisqu'il entraine des effets négatifs. Le mensonge n'est supporté que chez l'enfant, jusqu'à que l'on lui fasse comprendre qu'il lui faut comme tout le monde ne pas mentir. Mais peut-on garantir une suppression totale du mensonge ? Constater que quelqu'un ment a pour effet d'ébranler la confiance que l'on accorde à sa parole. Or les rapports sociaux ne peuvent être harmonieux que si règne une confiance mutuelle. [...]
[...] Cependant, lorsque le mensonge répond à un devoir moral (dans la mesure où il se porte garant de justice), et non à un quelconque enjeu de pouvoir, il peut constituer une exception à la règle de ne pas mentir. Mais, pour ne pas mettre en péril cette règle, il doit demeurer extrêmement rare et être identifié immédiatement comme exception. En ce sens, il n'est pas absurde de dire que l'exception confirme la règle. [...]
[...] La confiance est quelque chose d'établie au préalable, que le mensonge détruirait peu à peu. Mill assure même que la confiance est le fondement, donc à l'origine ; dès notre création, c'est le noyau de nos valeurs de notre bien-être Un bien-être social actuel un plaisir donc sans souffrances et inquiétudes. Ce bien être peut être même qualifié d'un ensemble de sentiment de sécurité, d'une certaine passibilité dans un lapse de temps déterminé, dont on peut pleinement profiter et jouir de plaisirs aussi bien qualitatif que quantitatif. [...]
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