Sciences humaines et arts, Travail d'expression écrite, droit des enfants, étude de trois textes, maison de redressement, Chasse à l'enfant, Jacques Prévert, Jacques Bourquin, jeunes délinquants, Emmanuelle Bouchez, Les Vauriens, mesures éducatives
Les trois documents étudiés sont les suivants : "Chasse à l'enfant" de Jacques Prévert dans son livre "Paroles" de 1946, "Jeunes délinquants entre éducation et punition" de Jacques Bourquin, un article paru dans Le Monde diplomatique en juin 2002, et enfin la présentation du téléfilm "Les Vauriens" d'Emmanuelle Bouchez paru dans Télérama n 2959 en 2006. Dans le premier document, des éléments du paratexte ont pour fonction de déterminer le contexte. La présentation du texte indique l'époque, le lieu et décrit le fait divers qui a inspiré Jacques Prévert. En août 1934, en Belle-Île-en-Mer, suite à l'évasion de 55 enfants d'une maison de redressement où ils étaient maltraités, la population organise "une chasse aux enfants".
[...] La journaliste Emmanuelle Bouchez y décrit le sujet du film Les Vauriens les conditions de vie des enfants dans une colonie pénitentiaire, à travers l'histoire du personnage principal Sélection d'idées dans un document En 1860, l'Etat crée de nombreux centres pénitenciers, où les enfants purgent de longues peines comme des vrais criminels. Ces centres sont axés sur la punition et non sur l'éducation. En 1890, les conditions de détention se sont dégradées. Les enfants y sont exploités, la discipline est drastique et désormais prise en charge par l'armée. Au début du XXème siècle, suite à de nombreuses études psychologiques, la législation concernant la délinquance juvénile évolue. [...]
[...] Cependant, ces changements n'ont aucun impact sur les peines attribuées, ni sur les conditions de détention des mineurs. En 1934, suite à l'évasion des enfants d'un centre de redressement en Belle- Ile-En-Mer, la presse et scandalisée et dénonce violemment les mesures répressives de l'Etat contre les jeunes délinquants. L'opinion publique s'y joigne, et face à une telle pression, un an plus tard, le législateur prévoit de faire le nécessaire pour que les mineurs détenus aient accès à l'éducation et le vagabondage n'est plus reconnu comme un crime. [...]
[...] Ce n'est qu'après la polémique crée par la presse et l'opinion publique suite à l'évasion des enfants que l'Etat réagit. En effet, quelques années plus tard apparaissent les reformes pour l'insertion et l'éducation des jeunes délinquants et la suppression des centres pénitenciers juvéniles. Toutefois, Emmanuelle Bouchez rappelle dans son article les ravages psychologiques que ces prisons ont eus sur ses pensionnaires. Même devenu adultes, ils n'oublient pas ce passé douloureux car comme le souligne si bien Jacques Prévert ce n'étaient que des enfants. [...]
[...] Document 3 : présentation du téléfilm Les Vauriens Emmanuelle Bouchez, Télérama n Etude des paratextes 1. Dans le premier document, des éléments du paratexte ont pour fonction de déterminer le contexte. La présentation du texte indique l'époque, le lieu et décrit le fait divers qui a inspiré Jacques Prévert. En aout 1934, en Belle-Ile-en-Mer, suite à l'évasion de 55 enfants d'une maison de redressement ou ils étaient maltraités, la population organise une chasse aux enfants Le paratexte présente également l'auteur comme un homme qui n'a cessé de défendre les faibles contre les forts et le titre du poème permet d'en déduire l'indignation du poète face à cette Chasse à l'enfant avant même de lire le texte Le paratexte du deuxième document apporte l'information sur l'évènement suite auquel l'article fut publié. [...]
[...] Les jeunes délinquants étaient gardés dans des petites cellules comme en prison, recevant de la nourriture infecte. Jacques Prévert et Emmanuelle Bouchez mettent en avant l'indifférence générale vis-à-vis de la violence subie. Les enfants vivaient dans la peur, battus par les gardiens parfois jusqu'à la mort. Les trois textes prennent pour exemple le fait divers de 1934, quand des enfants se sont échappés d'une maison de redressement en Belle-Ile-En-Mer. Dans son poème Chasse à l'enfant Jacques Prévert décrit la poursuite de ces pensionnaires par les gendarmes mais aussi par la population civile de l'ile et même les touristes, qui n'hésitaient pas à utiliser les armes à feu dans cette battue. [...]
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