Il y a une nécessité à travailler qui est imputable à la nature. En effet, si nous devons travailler c'est d'abord parce que la nature nous y oblige, en ce sens que par elle-même, elle ne saurait nous procurer les moyens de satisfaire tous nos besoins. [Plus précisément dans l'état de nature, c'est-à-dire l'état précédant l'état de société]. Nos besoins ne peuvent être satisfaits de façon contingente. Pour survivre, l'Homme doit donc trouver des moyens de satisfaire ses besoins, la nature n'étant pas en mesure de satisfaire tous nos besoins.
On comprend dès lors la critique que Hegel [philosophe allemande du XIXe siècle] adresse à Rousseau [philosophe français du XVIIIe siècle]. Dans les principes de la philosophie du Droit, Hegel affirme qu'« il est faux de penser que l'homme vivrait libre par rapport au besoin dans l'état de nature, où il n'éprouverait que des besoins naturels, soi-disant simples [cf : le Désir] et où il n'utiliserait pour les satisfaire que les moyens qu'une nature contingente lui procure. » C'est Rousseau qui est ici visé. Pour Rousseau, l'Homme est nécessairement libre dans l'état de nature puisque, selon Rousseau, il peut y satisfaire tous ses besoins naturels. Mais, ce que Rousseau n'aperçoit pas ici, c'est que la nécessité de les satisfaire nous met dans la dépendance vis-à-vis de la nature. Tel est le sens de la critique que Hegel adresse à Rousseau.
[...] Dans les principes de la philosophie du Droit, Hegel affirme qu'« il est faux de penser que l'homme vivrait libre par rapport au besoin dans l'état de nature, où il n'éprouverait que des besoins naturels, soi-disant simples [cf : le Désir] et où il n'utiliserait pour les satisfaire que les moyens qu'une nature contingente lui procure. C'est Rousseau qui est ici visé. Pour Rousseau, l'Homme est nécessairement libre dans l'état de nature puisque, selon Rousseau, il peut y satisfaire tous ses besoins naturels. Mais, ce que Rousseau n'aperçoit pas ici, c'est que la nécessité de les satisfaire nous met dans la dépendance vis-à-vis de la nature. [...]
[...] Par-là, elle permet d'abaisser le prix des marchandises et donc en rend l'usage accessible à un plus grand nombre. Le deuxième avantage est qu'elle permet d'abaisser la durée de travail, elle permet un gain de temps. En somme, ici la division sociale du travail apparaît comme le fondement d'une part de la prospérité et de l'autre de la liberté Se libérer en s'aliénant. Le travail comme activité spirituelle. Nous venons de voir que pour Marx, le travail est à la fois aliénation et liberté. [...]
[...] Du fait de cette médiation, le travail s'intercale entre l'homme et la nature comme moment de liberté. Cette liberté intervient ici sous la forme d'une ruse technique ; par exemple le passage de la cueillette [qui ne suppose pas la médiation d'outil] à l'agriculture qui suppose cette médiation, par la ruse technique de l'outil, nous libère de la nature. Avant cette libération, nous ne pouvons qu'être soumis et passifs, c'est-à- dire dépendant des moyens contingents que la nature nous procure. [...]
[...] Il faudra cependant se demander dans quelles mesures cette libération peut devenir liberté affective dans le travail dans le travail [car si le travail est libération, au sens où il nous permet de nous affranchir de la liberté, rien de nous dit que dans le travail nous trouverons notre liberté]. Le travail comme transformation de la Nature. De fait, il apparaît qu'en travaillant, l'Homme s'engage dans le débat avec la nature. Il faut donc continuer à penser la liberté dans le contexte du rapport à la nature. [...]
[...] Et de fait, c'est bien grâce au travail de l'humanité que nous vivons dans l'Esprit. One peut opposer la conclusion de cours à celle du II de la conscience où nous avons montré que le moi est une fiction, une illusion. Ici, au contraire, la conscience acquiert une épaisseur ontologique, elle accède à sa véritable nature : elle puise, comme dit Hegel, dans l'élément de la permanence. Il faudra réfléchir sur les sujets suivants : Pourquoi travailler ? [Pourquoi peut s'entendre en 2 sens : - Pourquoi ; pour quelles raisons ? [...]
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