Traité de la nature humaine, Livre 1, Quatrième partie, De l'entendement, David Hume, questions, réponses, problème, thèmes principaux, idées, exemple du sommeil
L'explication du texte de David Hume est présentée dans le document sous forme de réponses à plusieurs questions.
[...] De ce fait, une personne ne disposera jamais d'une identité fixe, elle sera toujours libre de changer et d'évoluer. L'identité propre n'existerait alors pas, et l'Homme ne serait en fait qu'un amas de perceptions différentes. Il appuie d'ailleurs cela en disant que « les autres hommes ne sont qu'un faisceau ou une collection de perceptions différentes » (l.12). Il développera ensuite une idée à travers son exemple du sommeil. Il cherche à démontrer sa thèse, à savoir s'il existe réellement une identité de soi en dehors des perceptions. [...]
[...] Traité de la nature humaine, Livre Quatrième partie, De l'entendement - David Hume (1748) - Questions et réponses De quoi parle le texte ? Ce texte aborde trois thèmes principaux, à savoir la conscience de soi, la connaissance de soi, et la perception. On le comprend notamment avec plusieurs mots employés dans le texte tel que : « moi » « perception » « me saisir » « conscience de moi » esprit (l.13), « des perceptions diverses (l.14), « identité » (l.16). [...]
[...] Ce dernier a donné une vision universelle du sujet. Mais Descartes n'est pas le seul. On peut également compter George Berkeley qui considère que l'Homme ne peut connaître seulement ce qu'il peut percevoir, et que de ce fait, l'Homme existe à partir du moment où il a la faculté de percevoir et d'être perçu. Pour lui, rien n'existe indépendamment de l'Homme, et que la matière est abstraite. Il met en avant Dieu. En dernier, on peut citer John Locke et sa théorie sur la conscience. [...]
[...] (l.9) La mort signerait alors également la fin de notre existence, puisqu'elle nous prive de toutes perceptions. Au travers de cette idée, Hume appuie réellement sa thèse qui suggère que l'Homme est principalement composé de perceptions, et que la mort, qui nous en prive, ne laisse pas de place à l'existence d'un autre soi. Il joue réellement sur la sensibilité et le ressenti des choses, plutôt que sur la raison ou la réflexion de soi. Pour lui, ce sont définitivement les perceptions qui nous définissent, et rien d'autre. [...]
[...] qu'il de lui-même, une connaissance différente, [ . je ne peux raisonner plus longtemps avec lui » (l. 9/10). Pour lui-même, ça n'est plus une simple thèse qu'il met en avant, mais bien une certitude. Il ne comprend pas les thèses d'autres philosophes, et ne voudrait même pas raisonner avec eux sur le sujet. Quel problème le texte soulève-t-il ? Hume oppose sa vision à celle de plusieurs métaphysiciens. La problématique pourrait être « Existe-t-il un « soi » en dehors de nos perceptions ? [...]
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