1956, Traité de métaphysique, Georges Gusdorf, existence, autrui, intérêt philosophique, découverte de l'autre, représentation, solitude ontologique, Sartre, alter ego
La quasi-totalité des êtres humains vit en société. Sans doute, cela est explicatif de la valeur et de la nécessité des autres. C'est précisément dans cette perspective que le problème de savoir comment l'homme doit-il concevoir l'existence de l'autre trouve son sens. Ainsi pour Gusdorf, il est clair que la présence de l'autre semble indispensable à l'existence humaine. Pour une bonne compréhension de la position de l'auteur, nous nous donnerons pour tâche dans un premier volet d'expliciter la thèse de notre auteur en ses différentes articulations puis dans un second volet, nous procéderons à son analyse critique.
[...] Dès lors, l'autre arrive à distinguer mes traits caractéristiques comportementaux et à me comprendre, me conseiller, me soutenir grâce aux liens existants entre nous tels que l'amitié, la courtoisie et la sympathie. Pour cela, il ne constitut-il pas aussi une entrave à la liberté ? Dans la solitude, l'on prend conscience de soi. En effet autrui constitue un frein à ma liberté. C'est-à-dire qu'il y a certaines personnes qui constituent une contrainte à ma liberté, ce qui signifie dès lors que leur présence, collaboration, communication, demeurent un obstacle à ma liberté dans le groupe, à la maison, en famille. Par exemple un assassin, un voleur, un criminel . [...]
[...] Ainsi, l'auteur fait savoir par la suite que ce n'est pas toute fois dans la solitude que l'on prend conscience de soi-même. L'auteur montre que l'homme est un être qui doit vivre en société, c'est-à-dire un être qui doit vivre en communauté avec les autres, échanger et collaborer avec les autres. Cela s'explique donc par le fait que la solitude sera un frein à l'épanouissement humain entrainant « une tristesse désespérée toute sa vie et cet appel à l'ami, au frère, à l'égal toujours désiré, toujours refusé » en témoignent les lignes 22-24. [...]
[...] Conclusion Au terme de notre réflexion, il en ressort que d'une part, la présence de l'autre est indispensable dans les relations humaines et d'autre part qu'elle est source de liberté humaine. Ainsi, la question sur le problème de savoir comment l'homme doit-il concevoir l'existence de l'autre nous a permis de savoir que même si autrui est indispensable à l'existence humaine, il est aussi un frein à l'épanouissement de l'homme. En ce qui nous concerne, autrui reste un autre moi-même, et un autre que moi, donc il serait judicieux de poser des actes moraux pour le bien être de chaque être humain et surtout faire preuve de lucidité. [...]
[...] Il ne faut pas faire aux autres ce qu'on ne voudrait pas qu'ils nous fissent ; mais aussi bien, ce que je fais aux autres, je le fais à moi-même. En vertu de la mutualité des existences, dire que " l'enfer c'est l'autre c'est admettre aussi que l'enfer est en moi. Si quelqu'un se refuse au prochain, et s'appauvrit d'autant. L'exercice philosophique essaie parfois de camoufler la réalité vécue, d'invalider le fait par l'autorité du droit, mais l'existence précède l'essence, le malheur de Roquentin, le triste héros de la nausée, ne se trouve pas apaisé par la dénonciation de l'inauthenticité de l'être-pour-autrui. [...]
[...] Traité de métaphysique - Georges Gusdorf (1956) - Comment l'homme doit-il concevoir l'existence de l'autre ? Commentaire de texte philosophique : Dégager l'intérêt philosophique de ce texte suivant à partir de son étude ordonnée. `'Autrui n'est pas une essence ni une idée, mais une existence, et par là il se dérobe toujours aux mailles du filet conceptuel dans lequel je m'efforce de le prendre. La découverte de l'autre transforme toutes les perspectives en mimant du dedans l'idéal d'autonomie d'une philosophie fermée. [...]
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