John Locke naît le 29 août 1632 à Wrington près de Bristol, dans le Somerset, dans une famille bourgeoise et puritaine. De 1632 à 1688, Locke apparaît comme un scientifique, ce qui va être démontré au cours des événements.
Locke sut très tôt ce qu'est la guerre car la guerre civile éclata alors qu'il avait dix ans. Il vit son père s'enrôler dans l'armée « parlementaire » comme capitaine de cavalerie auprès d'un magistrat devenu colonel, Alexander Popham. Il n'accomplit pas d'actions d'éclat mais son chef militaire devint le protecteur de son fils aîné et, lorsque quelques années plus tard, Westminster School fut placé sous l'égide du Parlement, le colonel y trouva une place pour son jeune protégé qui y entra comme boursier. La jeunesse de Locke porte ainsi l'empreinte de la première Révolution d'Angleterre, celle qui effraya Hobbes au point de l'inciter à un exil volontaire, et qui s'acheva en 1649 par la condamnation à mort de Charles Ier Stuart (...)
[...] Selon Locke, on est libre quand la raison permet de reconnaître les lois et de ne pas dépasser les limites. Là où il y a loi, il y a liberté car ni gêne, ni violence, ni de problème de conservation de soi. LE POUVOIR POLITIQUE : Locke condamne l'abus de pouvoir car si les hommes ont formé des sociétés et ont quitté l'état de nature, c'est pour éviter l'état de guerre. Il a été confié entre les mains de la société, remis à des personnes choisies en vue de l'avantage mutuel, de la conservation des biens de chacun de ses membres. [...]
[...] C. Les concepts centraux L'ETAT DE NATURE : L'homme est d'abord considéré comme un être naturel. L'étymologie du mot nature, natura (lat. nascor, naître), rappelle que la nature est ce qui préexiste à l'homme, ce qui dans l'humanité est spontané et originel. Dans cet état de nature, les hommes sont nés libres et égaux. L'homme est en effet libre de faire ce qu'il veut de lui-même et de ses biens à condition de respecter les limites imposées par la nature. [...]
[...] Enfin, le pouvoir politique se distingue du pouvoir paternel. III) Exploiter A. Les citations caractéristiques Chapitre II, De l'état de nature, p : Les lois de la nature, aussi bien que toutes les autres lois qui regardent les hommes en ce monde, seraient entièrement inutiles si personne, dans l'état de nature, n'avait le pouvoir de les faire exécuter, de protéger et conserver l'innocent, et de réprimer ceux qui lui font du tort. Chapitre IV, De l'esclavage : La liberté naturelle de l'homme, consiste à ne reconnaître aucun pouvoir souverain sur la terre, et de n'être point assujetti à la volonté ou à l'autorité législative de qui que ce soit ; mais de suivre seulement les lois de la nature. [...]
[...] Et lorsqu'en 1695, le roi d'Angleterre met fin aux fonctions de son chancelier, inculpé de haute trahison, Locke suit son ami en France puis en Hollande. Il rentre définitivement en 1688, après la glorieuse Révolution qui fait date dans l'histoire de la liberté des Peuples. Il a compris que la balance des droits et des devoirs conditionne nécessairement la promotion de l'homme e citoyen dans l'Etat civil. Le règne de Guillaume d'Orange ouvre une période de liberté politique. Il s'adonne alors à la philosophie, dont l'œuvre se partage pour l'essentiel entre la connaissance et la politique. [...]
[...] Locke prétend que si l'état de nature n'est pas essentiellement état de guerre, il tend à le devenir. Chacun est juge en sa propre cause. Par conséquent, les droits de chacun sont en perpétuel danger. LE DROIT DE PROPRIETE : Au sens large, la propriété est celle de la vie, du corps, de la santé, de la liberté et des biens Dieu a donné tout cela à l'ensemble du genre humain pour en jouir, par commodité d'existence. C'est le travail qui donne le droit de propriété dans tous les lieux communs de la terre L'homme est en effet un animal travailleur et propriétaire. [...]
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