À l'époque de Pierre Bayle, il y avait de nombreux problèmes religieux. Les protestants ont souvent été persécutés et expulsés. Henri IV a reconnu le droit de culte aux protestants avec l'édit de Nantes qui est révoqué au XIIe siècle par Louis XIV. Ils s'exilent donc en Allemagne ou en Angleterre. De nombreux penseurs ont lutté pour la liberté de culte. Pierre Bayle en fait partie. Ce texte d'ailleurs parle de l'intolérance protestante.
Comment dans ce texte Pierre Bayle nous montre-t-il que la diversité des croyances est bénéfique ?
L'écriture de Bayle est une écriture rigoureuse. Bayle cultive l'art de la démonstration, c'est une écriture scientifique. D'abord, ce texte possède deux thèses. Nous apprenons que la ligne une à trois que la multiplicité des religions est un mal qui apporte la discorde. La thèse est défendue par le « on » : c'est une généralité, donc cela renvoie à une opinion admise. Bayle ne partage pas cette opinion commune. Il annonce juste cette thèse de manière logique. Il prend en compte la thèse de ses adversaires.
[...] Ainsi, la tolérance pourrait faire une harmonie dans les pensées des autres. Ensuite, dans ce texte nous assistons à un retour à la réalité. Ce retour à la réalité a lieu de la ligne 15 à la ligne 19. Il se fait par un jeu de question réponse. La première réponse est la reprise de ce qu'il y a d'écrit en haut. Pour l'autre réponse, il met en cause le clergé et le roi. L'attaque est directe, il s'en prend aux catholiques. [...]
[...] "De la tolérance - commentaire philosophique", Pierre Bayle (1686) - II, chapitre 4 À l'époque de Pierre Bayle, il y avait de nombreux problèmes religieux. Les protestants ont souvent été persécutés et expulsés. Henri IV a reconnu le droit de culte aux protestants avec l'édit de Nantes qui est révoqué au XIIe siècle par Louis XIV. Ils s'exilent donc en Allemagne ou en Angleterre. De nombreux penseurs ont lutté pour la liberté de culte. Pierre Bayle en fait partie. Ce texte d'ailleurs parle de l'intolérance protestante. [...]
[...] Il annonce juste cette thèse de manière logique. Il prend en compte la thèse de ses adversaires. Ensuite sa deuxième thèse est abordée de la ligne trois à la quinzième ligne. Cette thèse opposée correspond à la thèse de l'auteur. Il associe ici la multiplicité des religions avec la tolérance. Sa thèse va être étayée à l'aide de nombreux arguments. D'ailleurs, le car de la ligne 4 nous montre que l'on a un raisonnement construit. Le problème vient du fait, selon Bayle, qu'une croyance veut dominer l'autre. [...]
[...] Le thème de l'intolérance est utilisé plusieurs fois dans le texte. Il est récurrent. C'est le point de départ du texte. Ce terme va être associé à l'idée d'harmonie et de bien. L'auteur cherche à mettre en avant les qualités et les vertus de l'autre. Par conséquent, il fait la critique de l'intolérance. D'abord, Bayle prouve que la tolérance est source de concorde elle est source d'émulation. On ne trouve que des termes positifs pour la désigner, ainsi que des superlatifs et des comparatifs. [...]
[...] L'intolérance est présentée à travers le champ lexical de la maladie. C'est un fléau destructeur, contagieux qui peut toucher tout le monde. Cet aspect destructeur se retrouve tout au long du texte : nuire engloutir persécution tyrannie forcer sacrifier aux désirs furieux, tumultueux L'intolérance est comparable à la guerre. Plus on avance dans le texte et plus les références à l'histoire de France sont précises les rois à la ligne 17 désigne Louis XIV). Enfin, le terme intolérance n'est pas utilisé. [...]
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