La démocratie a engendré de nombreux débats. Des philosophes comme Platon ou encore Aristote était contre ce principe tandis que Rousseau est d'avis contraire en approuvant totalement. A l'époque de Tocqueville, la démocratie apparaît comme un acquis historique qui ne peut être contesté. Mais qu'est-ce que la démocratie ? Les pouvoirs qui étaient, à l'époque, sous l'emprise d'une seule et même personne sont désormais soumis à une majorité. Cette majorité énonce donc ce que la plupart de la population en pense. Néanmoins, Tocqueville refuse que la majorité ait le droit de tout faire. Des limites doivent être fixées malgré une opinion publique majoritaire (...)
[...] La justice forme donc la borne du droit de chaque peuple. Une nation est comme un jury chargé de représenter la société universelle et d'appliquer la justice qui est sa loi. Le jury, qui représente la société, doit-il avoir plus de puissance que la société elle-même dont il applique les lois? Quand donc je refuse d'obéir à une loi injuste, je ne dénie point à la majorité le droit de commander; j'en appelle seulement de la souveraineté du peuple à la souveraineté du genre humain. [...]
[...] Néanmoins, Tocqueville refuse que la majorité ait le droit de tout faire. Des limites doivent être fixées malgré une opinion publique majoritaire. B. Les dangers de ce principe Tocqueville qualifie ainsi cette conséquence de maxime, faisant par là référence au philosophe Kant. Pour ce dernier, la maxime est un principe, qui peut être moral ou pratique, dont le but est de vérifier la portée. Autrement dit, toute maxime en relation avec l'universalité est acceptable ; les autres doivent être bannies. [...]
[...] Le principe de la démocratie est d'affirmer que la souveraineté est à tous et pas à une seule personne et, de ce fait, elle repose sur le respect de la souveraineté. C. La possibilité d'une majorité injuste ? Dès lors, comment la souveraineté d'un peuple, telle que représente la majorité, peut aller ainsi contre la justice ? Pour répondre à cette question, Tocqueville compare la majorité et la minorité à deux personnes aux intérêts contraire. Il en conclut que il y a un risque que la majorité tombe dans le despotisme dans la mesure où elle userait de sa puissance à tout bout de champs. [...]
[...] Pour moi je ne le saurais le croire; et le pouvoir de tout faire, que je refuse à un seul de mes semblables, je ne l'accorderai jamais à plusieurs Une conception de la justice dépassant le droit national A. Le principe démocratique La démocratie a engendré de nombreux débats. Des philosophes comme Platon ou encore Aristote était contre ce principe tandis que Rousseau est d'avis contraire en approuvant totalement. A l'époque de Tocqueville, la démocratie apparaît comme un acquis historique qui ne peut être contesté. Mais qu'est-c que la démocratie ? Les pouvoirs qui étaient, à l'époque, sous l'emprise d'une seule et même personne sont désormais soumis à une majorité. [...]
[...] Une critique interne nécessaire La démocratie prône la population à s'exprimer comme bon le semble. Ainsi, pour dénoncer une loi injuste, il n'est pas nécessaire de l'enfreindre mais d'oser une critique de la majorité. De nos jours, elle se fait le plus souvent par la voix de la presse pourvu qu'elle soit illustrée par des preuves concrètes. B. Le recours national L'évolution des démocraties confirme ce que Tocqueville énonce sur la supranationalité de la justice. Des cours internationale ont été construites pour contester un désaccord avec les lois nationales. [...]
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