La post modernité est marquée par le phénomène de ‘clan'. Le ‘clan' se substitue au politique qui dominait durant la modernité. Cela modifie notre rapport à l'autre. L'individualisme a perdu de son intérêt et des attitudes groupales se développent de plus en plus. Pour notre auteur, ces attitudes « s'inscrivent dans une logique dionysiaque de la socialité ». On cherche ainsi à partager des sentiments, ce qui donne matière à redéfinir le rôle du tiers. Le Tiers est celui qui assure la pluralité dans la structuration sociale. Mais du même coup qu'il assure la pluralité de la structuration sociale, il engendre une nouvelle définition du sujet. La définition traditionnelle de la philosophie éclate, le sujet ne peut être unité puisqu'il se construit dans la pluralité assurée par le Tiers. Notre auteur oppose alors ‘unité' et ‘unicité'.
[...] Pour notre auteur : la socialité qui s'esquisse intègre une bonne part de communication, de jouissance au présent, et d'incohérences passionnelles . Le développement de cette dernière est particulièrement soutenu par le développement des technologies de l'information et de la communication. Présence et éloignement Pour notre auteur, une civilisation s'achève, une culture est en train de naître . L'Etranger, comme il le nomme, assure la possibilité que s'instaure une nouvelle culture. L'étrangeté constitue ainsi une instance fondatrice dans l'ordre culturel. [...]
[...] Le temps des tribus de Michel Maffesoli, chapitre 5 : le poly culturalisme De la triplicité La post modernité est marquée par le phénomène de ‘clan'. Le ‘clan' se substitue au politique qui dominait durant la modernité. Cela modifie notre rapport à l'autre. L'individualisme a perdu de son intérêt et des attitudes groupales se développent de plus en plus. Pour notre auteur, ces attitudes s'inscrivent dans une logique dionysiaque de la socialité . On cherche ainsi à partager des sentiments, ce qui donne matière à redéfinir le rôle du tiers. [...]
[...] L'équilibre organique Notre auteur, en s'appuyant sur les travaux de Sorokin[5], part du constat que les cultures s'épuisent et que les civilisations meurent. Son interrogation se porte alors sur ce qui fait que la vie perdure ? Chez Nietzsche et Héraclite, la destruction est également source de construction. Ce qui ‘détruit' les cultures et les civilisations, c'est la rupture d'équilibre engendrée par l'avènement du ‘tiers', de ‘l'étranger'. L'équilibre ne retrouve que dans la mesure où on admet la pluralité, c'est- à-dire dans la mesure où on intègre tiers', ‘l'étranger'. [...]
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