Dans ce discours politique, Benjamin Constant traite de la liberté de l'individu, qui doit pouvoir s'exercer dans n'importe quel domaine ?dans le respect des lois, s'entend -, et par conséquent des droits de l'homme. Il fait, plus précisément référence à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, à la Déclaration anglaise des droits de 1689 et enfin à la Déclaration d'indépendance de 1776 (...)
[...] L'objectif de cette comparaison, est de nous amener à comprendre que, seule la combinaison de ces deux formes de libertés, nous permettrait d'accéder à la vraie liberté, tant au niveau privé que politique. C'est ce qu'on est en droit d'espérer obtenir de la démocratie aujourd'hui, cependant cette idéologie semble encore très lointaine. [...]
[...] L'acceptation de cette politique par les anciens, démontre un manque profond d'instruction. La preuve en est avec l'esclavage, qui est le comble de la bêtise humaine. Décider qu'un individu, de par sa couleur de peau, puisse être acheté, vendu, tel du bétail, est une des plus grandes hontes de l'histoire. La révolution est à l'origine du changement de politique. Personne ne l'a souhaitée, même et surtout pas les philosophes des lumières, cependant, elle est le résultat de siècles d'asservissement, d'obéissance aveugle à la monarchie. [...]
[...] Et surtout pas celui d'aller et venir librement. Benjamin Constant, lors de ce discours, fait partie de l'opposition libérale, qui accepte la monarchie tout en réclamant plus de libertés individuelles. Il s'inspire, entre autre, de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, qui a reconnu la légitimité de la résistance à l'oppression Il souhaite pour chacun le droit de pratiquer librement sa religion, et refuse l'abus de la religion par la politique. Il est pour la séparation de l'église et de l'état. [...]
[...] Chez les Anciens, nous avons vu pourquoi. Chez les modernes, cela paraît moins évident, cependant, si la liberté est respectée dans le domaine privé, l'individu n'a plus que très peu de droits au niveau politique. Certes, il a la possibilité de voter, mais est toutefois tenu d'obéir au gouvernement élu par la majorité, et par conséquent, pas forcément au gouvernement qu'il aura choisi. Cela aussi bien sous la monarchie que sous le régime républicain que nous connaissons aujourd'hui. Car, quand bien même l'homme aurait voté pour le gouvernement en place, et que ce gouvernement ne tienne pas ses promesses, il n'a d'autres ressources que d'attendre les prochaines élections, et d'autres promesses, sans aucune garanties que cette fois-ci elles soient tenues. [...]
[...] Quelle est la forme de liberté dont parle Benjamin Constant, chez les Anciens ? La liberté, certes, de participer directement aux affaires de l'état, de voter les lois, d'avoir droit de regard sur les faits et gestes du gouvernement, la possibilité de les juger, le droit de condamner ou absoudre les représentants de l'autorité. Cependant, les peuples de l'Antiquité ne disposaient d'aucune vie privée. Les prêtres avaient tout pouvoir sur le peuple. Choisir sa religion relevait du sacrilège pur et simple. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture