La liberté fait partie intégrante de l'essence de l'Homme, c'est même ce qui le distingue de l'animal au même titre que la raison. Ainsi, raison et liberté sont liées. Il existe deux types de liberté ; celle d'action et celle de penser, d'esprit.
On peut se demander si l'utilisation de la raison est nécessairement vectrice de liberté. Pour priver l'Homme de liberté, est-il préférable de lui ôter sa liberté d'action ou plutôt sa liberté d'esprit ? Ces deux sortes de liberté sont-elles liées ? Ainsi priver l'Homme de liberté d'action l'empêche-t-il d'être libre ? La puissance humaine doit-elle être appréciée d'après la force du corps ou bien de l'esprit ? Pour résumer, qu'est-ce qu'un homme libre ?
C'est à ces questions que Brauch Spinoza tente de répondre dans son texte. Sa thèse est que l'Homme libre est un homme qui use de sa raison.
Tout d'abord, Spinoza donne quatre moyens de priver l'homme de liberté. Ces quatre moyens sont séparés en deux catégories. En effet, d'une part il donne deux façons de priver l'homme de liberté d'action et d'autre part il donne deux façons d'aliéner l'homme c'est-à-dire de le priver de sa liberté de penser, d'esprit. Définissons ces deux types de liberté. La liberté d'action c'est le fait d'être libre de faire tout ce qu'il nous plait. La liberté d'esprit est la capacité d'être indépendant d'esprit, d'être le sujet de sa pensée, être capable de dire "je" et donc de dire "non". Ainsi pour dominer un homme on peut le priver de l'une ou l'autre liberté. Pour priver l'homme de sa liberté d'action, on peut l'empêcher de se mouvoir, le priver de choses matérielles comme les armes, bref l'empêcher de se défendre et de s'enfuir. Par contre, pour aliéner l'homme, il faut employer des moyens beaucoup plus vicieux. En effet, il faut lui inspirer une "crainte extrême" ou "se l'être attaché par des bienfaits". Ainsi, il faut dominer sa sensibilité voire même la contrôler. C'est ce que font les religions. La peur d'aller en enfer si l'on n'obéit pas à la loi est effectivement beaucoup plus forte que celle du gendarme, donc de la répression judiciaire, ce qui a permis de structurer les sociétés d'ailleurs. Avec la religiosité, il y a une sorte de dévotion, d'idolâtrie à l'égard de Dieu, de l'être transcendant (...)
[...] C'est ce que font les religions. La peur d'aller en enfer si l'on n'obéit pas à la loi est effectivement beaucoup plus forte que celle du gendarme, donc de la répression judiciaire, ce qui a permis de structurer les sociétés d'ailleurs. Avec la religiosité, il y a une sorte de dévotion, d'idolâtrie à l'égard de Dieu, de l'être transcendant. On ne vit plus pour nous mais pour l'être que l'on idolâtre quand on est dans la religiosité. Ainsi, le maitre domine l'esprit de l'homme qui est devenu esclave. [...]
[...] Au début du deuxième paragraphe, Spinoza met en garde ses lecteurs contre le fait de croire que si l'on a la liberté d'opinion, on est forcément un esprit libre. En effet, il dit que même notre capacité intérieure de juger peut tomber sous la dépendance d'un autre et donc être influencé par quelqu'un d'autre. Quelque chose d'intérieur peut être influencé par un facteur extérieur. On peut supposer qu'ici l'auteur veut parler du déterminisme social. En effet, nos choix peuvent se décider en fonction des critères dictés par la société. [...]
[...] Ainsi pour être un homme libre, il faut avoir de la liberté d'esprit. Pour le devenir, il faut exercer le doute intensif comme Socrate, il faut penser et donc utiliser sa raison pour entre autre échapper au déterminisme social. Pour cela, il est préférable que l'on soit en démocratie afin d'avoir une libre circulation des idées, des opinions mais cela ne revient pas à dire pour autant que dans des dictatures il n'y ait pas d'esprit libre et heureusement, d'ailleurs ces esprits libre sont souvent obligés de fuir le pays car par le seul fait de leur état d'esprit libre, ils sont pourchassés car dangereux pour le pouvoir en place. [...]
[...] Sa thèse est que l'Homme libre est un homme qui use de sa raison. Tout d'abord, Spinoza donne quatre moyens de priver l'homme de liberté. Ces quatre moyens sont séparés en deux catégories. En effet, d'une part il donne deux façons de priver l'homme de liberté d'action et d'autre part il donne deux façons d'aliéner l'homme c'est-àdire de le priver de sa liberté de penser, d'esprit. Définissons ces deux types de liberté. La liberté d'action c'est le fait d'être libre de faire tout ce qu'il nous plait. [...]
[...] On peut aussi supposer que Spinoza veut mettre l'accent sur la persuasion. En même temps que la démocratie est effectivement apparue la profession d'avocat, qui comme les politiciens, étaient des démagogues qui suivaient des cours chez les sophistes qui leur apprenaient la rhétorique, l'art de bien parler à des fins de persuasion à l'inverse de Platon qui lui aussi utilisait la rhétorique mais avec désintéressement ou plutôt pour l'art de bien parler en lui-même. Les avocats et les politiciens essaient de persuader les individus c'est-à-dire leur faire croire qu'ils ont raison par tous les moyens. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture