Commentaire d'un extrait du texte de Baruch Spinoza, Ethique (Livre III, Proposition 2, Scolie). Dans ce texte à l'argumentation ardue, Spinoza argumente sur les liens qu'entretiennent le corps et l'âme.
[...] Sans cette volonté de l'âme, le corps resterait dans sa position initiale, dans une fonction de veille prolongée. Dans la deuxième partie du texte, de la ligne 22 à 41, Spinoza argumente et développe son raisonnement qui devient de plus en plus pointu et sévère face aux opinions adverses. Quels sont les rapports ou bien les relations entre le corps et l'âme ? N'existe-t-il qu'une domination à sens unique, qui est la puissance de l'âme sur le corps ? Ce sont à ces questions que souhaitent répondre Spinoza. [...]
[...] Tout ce que l'Homme peut créer, que ce soit dans les arts ou bien dans l'architecture serait déterminé et guidé par l'âme en d'autres termes : l'âme guide l'action du corps humain qui permet toutes ses créations. Voici la thèse de l'opinion commune. A partir de la ligne 34, on perçoit une transition dans l'argumentation de Spinoza, il amène une conclusion. Il reprend son idée initiale qui est : que les hommes ne savent pas ce dont le corps est capable 35). [...]
[...] Spinoza continue ensuite son argumentation en nous expliquant son émerveillement face à l'espèce animale. L'être humain est souvent différencié de l'être animal comme étant son supérieur, par supérieur on entend bien sûr le sens de plus évolué, plus puissant. Cependant les animaux ont des capacités physiques et sensorielles que l'être humain ne possède pas et qui sont la plupart du temps limitées. Par exemple au niveau de la vision nocturne, les chats surpassent les Hommes, comme les guépards dépassent largement les Hommes dans leur vitesse de course. [...]
[...] L'expérience qui est, comme l'a affirmé Spinoza, le premier degré de connaissance n'a pas encore permis à l'Homme de déterminer ce que le corps peut faire sans recevoir de l'âme aucune détermination ( ligne 4). Il souligne donc ici que c'est l'âme qui dirige le corps, qui lui impose sa volonté et commande ainsi toutes nos actions. Mais la véritable question à poser est la suivante : que se passerait-il si le corps obtenait son indépendance vis-à-vis de l'âme ? [...]
[...] Quelques lignes auparavant, Spinoza emploie pour la seconde fois le terme de lois de la nature Mais que cela signifie-t- il ? C'est l'existence de rapports nécessaires et constants entre des phénomènes naturels qu'ils soient matériels, socio-économiques ou psychologique ( Dictionnaire portatif du Bachelier). On peut donc dire que par le seul fait de sa naissance, l'Homme devient capable d'une foule d'opérations. La question primordiale à se poser est : que pourrait faire le corps sans l'action de l'âme? Dans un second passage de ajoutez encore que personne ne sait comment et par quels moyens l'âme meut le corps ( l 13-14) jusqu'à la ligne 22 le corps resterait dans l'inertie Spinoza nous explique que l'Homme est de plus incapable d'expliquer par quel moyen l'âme dirige le corps et quels sont leurs rapports. [...]
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