a) Fondement du finalisme des choses
- l'homme naît ignorant des causes des choses
- il en recherche la signification => satisfaction dès la première justification
- se croit libre parce que conscient de cette recherche (...)
[...] Spinoza affirme que le finalisme pousse à nommer effet ce qui est cause et inversement ainsi qu'à considérer l'imparfait comme parfait et réciproquement. Selon les prépositions 21 à 23 ce qui est le plus parfait est ce qui ne possède pas d'intermédiaire, en ce sens les choses les plus parfaites seraient les dernières qui ont engendré les premières, ce qui semble être le schéma totalement inverse de celui que suit la nature. Les métaphysiciens et les théologiens eux-mêmes affirment que Dieu a créé pour lui et non pour les êtres qu'il devait créer ensuite. [...]
[...] Cependant, nous pouvons constater que ces valeurs morales données aux choses dépendent de l'appréciation de l'homme. Si un tableau offre à sa vue quelque chose qu'il juge horrible, alors il qualifiera cette œuvre de laide ce qui ne veut pas dire qu'elle soit fondamentalement mauvaise, et qu'elle soit laide aux yeux de tous. Le jugement ne tient alors qu'à l'appréciation d'un homme et diffère de l'un à l'autre. 10) C'est ainsi que se développer le scepticisme selon Spinoza : des hommes se rendent alors compte que ces jugements sont relatifs. [...]
[...] Spinoza Ethique : De Deo Appendice Plan détaillé Introduction : - Continuité avec le propos précédent : affirmation de l'existence de Dieu de par ses propriétés mêmes. Toute chose dépend de lui. - Projet de proposer tous les préjugés. Problématique : Pourquoi les hommes supposent que les choses naturelles agissent en vue d'une fin ? Dieu aurait-il créé les choses naturelles dans le but qu'elles servent à l'homme ? - Plan : causes de l'acquiescement de ce préjugé Préjugé faux naissance des valeurs morales et esthétiques due à ce préjugé Pourquoi les hommes acceptent ce préjugé tel quel ? [...]
[...] 11) Dans la dernière partie, Spinoza énonce un argument courant : pourquoi existe-t-il des imperfections dans le monde qu'occupe l'homme puisque toute création provient de la perfection de Dieu ? Il explique que l'homme qui se sert de cet argument entend au travers du mot d' imperfections la corruption, la laideur, le mal Cependant, ces argument viennent justement d'être réfutés parce que ces valeurs sont attachées à l'imagination de l'homme et non à l'essence réelle des choses. Spinoza s'attache également à réfuter la question de la gérance de l'homme exclusivement par sa raison. Il assure que Dieu a disposé de toute la matière dont il avait besoin. [...]
[...] ( corruption, laideur . ne sont que des jugements de l'homme. (qu'est-ce alors que l'imperfection Choses non plus ou moins parfaites selon le plaisir qu'elles amènent aux hommes - pourquoi n'a-t-il pas créé l'homme pour qu'il se gouverne selon sa raison ? matière ne lui a pas fait défaut dans la création des choses. Questions Selon Spinoza, à leur naissance, les hommes sont ignorants des causes de ce qui les entoure, c'est-à-dire qu'ils ne connaissent pas l'essence des choses avant de les apprendre. [...]
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