Charles Taylor, Sartre, Kierkegaard, stade éthique, appartenance, moi, connaissance de soi
"L'Être est une chose si proche de nous, mais à la fois si éloignée. Comment parvenir à se comprendre, à savoir qui nous sommes ? L'auteur Charles Taylor explorera cette question dans son oeuvre "Les sources du moi" parue en 1989. L'auteur pense en effet qu'il est possible de comprendre qui nous sommes en comprenant notre éthique, en questionnant les cadres qui nous régissent et les orientations qui en émanent. Nous essaierons, à travers ce travail, de répondre à la question suivante : comment l'auteur répond-il à la question "qui suis-je" ? En effet, afin de mieux comprendre les perspectives de cette question, nous analyserons les trois aspects suivants : définition et explication du cadre, le cadre comme source d'orientations et d'émanations et enfin le sentiment d'appartenance. Ces trois perspectives nous permettrons de comprendre le cheminement de l'auteur pour répondre à cette question, et les aspects qu'il a pris en compte pour y répondre."
Ce devoir a obtenu la note de 17/20.
[...] Les sources du moi - Charles Taylor (1989) - Comment l'auteur répond-il à la question "qui suis-je" ? L'Être est une chose si proche de nous, mais à la fois si éloignée. Comment parvenir à se comprendre, à savoir qui nous sommes ? L'auteur Charles Taylor explorera cette question dans son œuvre "Les sources du moi" parue en 1989. L'auteur pense en effet qu'il est possible de comprendre qui nous sommes en comprenant notre éthique, en questionnant les cadres qui nous régissent et les orientations qui en émanent. [...]
[...] Les principes choisis permettent de nous définir. Et comme l'explique Søren Kierkegaard, la connaissance de soi est quelque chose de dynamique, c'est un processus qui va se révéler au fur et à mesure de notre vie. Au fur et à mesure de nos principes et valeurs. Cela révèlera qui nous sommes vraiment. Mais aussi, le cadre induit par sa présence un sens : L'individu donne un sens à sa vie et à la question "qui suis-je" car les valeurs qu'il a trouvé grâce au(x) cadre(s) le définissent (elle le transcende). [...]
[...] Ce sentiment est donc essentiel pour nous définir : nous appartenons à tel ou tel cadre, et cela sert en partie à définir notre relation avec lui. Le sentiment d'appartenance permet à la personne appartenant au cadre de se sentir inclue dans ce dernier. Ce sentiment permet la discrimination des comportements déviants, et donc la stabilité du groupe mené par le(s) cadre(s). Donc, nous nous définissons par nos valeurs, notre éthique, notre morale. Ces derniers sont trouvés, suscités ou introduits par les cadres et les orientations qu'ils créent. Pour conclure, nous comprenons que les cadres sont essentiels pour trouver la définition du "qui suis-je". [...]
[...] Nous pouvons donc intégrer ces valeurs transmises par ce cadre, et évoluer avec ces dernières. Mais, en croisant les différentes orientations des différents cadres, nous pouvons trouver des valeurs qui nous définissent mieux. Mais, la personne n'est pas cantonnée à définir ses valeurs uniquement via ce ou ces cadre(s). Les valeurs peuvent en sortir : Nous pouvons, en croisant différents cadres et horizons, trouver les valeurs qui nous transcendent, trouver une éthique personnelle. L'éthique sont les valeurs transcendantes, les principes qui conduisent notre vie. [...]
[...] Le cadre définit la perspective selon laquelle nous jugeons ce qui serait "bon ou mauvais". L'individu se construit une identité à partir de cadre et définit les valeurs qui sont siennes. Le cadre nous permet donc de nous retrouver dans une éthique personnelle et de nous définir une "orientation" propre. Voici ce qu'en dit Charles Taylor : "Mon identité se définit par les engagements et les identifications qui déterminent le cadre ou l'horizon à l'intérieur duquel je peux juger." Pour suivre, l'auteur place ce cadre comme essentiel. [...]
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