L'homme est un animal. Comme tel il reste totalement régi par ses impulsions qui se répartissent entre pulsions de conservation, pulsions de reproduction dite aussi sexuelles et pulsions de mort. La sociabilité, la moralité, et la connaissance ne sont pas des tendances innées de l'homme. Pire l'homme n'est pas seulement spontanément égoïste, il a en lui une part de destruction (...)
[...] PHILOSOPHIE GÉNÉRALE PHILOSOPHIE GÉNÉRALE Analyse des thèses principales de Sigmund Freud L'homme est un animal. Comme tel il reste totalement régi par ses impulsions qui se répartissent entre pulsions de conservation, pulsions de reproduction dite aussi sexuelles et pulsions de mort. La sociabilité, la moralité, et la connaissance ne sont pas des tendances innées de l'homme. Pire l'homme n'est pas seulement spontanément égoïste, il a en lui une part de destruction. L'homme s'élève à des comportements cultivés (culture intellectuelle, culture du corps, culture des mœurs) parce que son immaturité physique prolongée et les milieux familiaux et sociaux l'empêchent d'accéder à la satisfaction immédiate de ses pulsions. [...]
[...] Personne ne choisit ce qu'il est. En effet notre personnalité est déjà constituée dans ses grandes lignes avant que l'homme n'acquière un plein usage de son jugement qui le rende apte à prendre des décisions pleinement libres. De plus, l'état naturel de l'homme adulte est un état d'ignorance de lui-même, l'essentiel étant contenu dans l'inconscient sous la vigilance de la censure. Seul l'aide d'un tiers, le psychanalyse, peut nous révéler à nous-même et nous donner un pouvoir authentique de choisir ce que l'on veut être, sans être piégé par des mobiles inconscients. [...]
[...] Les trois instances psychiques, parce qu'elles obéissent à des principes concurrents, se retrouvent souvent en conflit. Ce qui empêche la connaissance de soi, ce sont les mécanismes de défense, dont le rôle est de maintenir, coûte que coûte, certain contenus mentaux inconscients, par peur (irrationnel), intérêt (irrationnel) ou fidélité (irrationnelle), tout cela hérité de la petite enfance, alors que la lucidité guidée par la raison offrirait des avantages supérieurs. Le déni, l'intellectualisation, le renversement, la projection, la somatisation, la sublimation, etc sont des mécanismes de défense. [...]
[...] Le gain central c'est la disponibilité de la figure d'attachement (en général la mère), le pouvoir central c'est d'égaler et de dépasser les compétences de l'adulte de même sexe (pour le garçon le père). Notons qu'à coté de l'oedipe simple, il y a toujours un oedipe inversé (les figures de désirs et de concurrence sont inversées). La peur mène à intérioriser les attentes des adultes, et à rejeter dans l'inconscient les désirs incompatibles avec ces attentes. C'est la naissance du surmoi. L'admiration mène plutôt à imiter le parent de même sexe (dans ce qu'il est ou dans ce qu'il aimerait être). C'est la naissance de l'idéal du moi. [...]
[...] La division principale (appelée seconde topique est la division entre un ça, un moi, un surmoi. Le ça, héritier du petit enfant, est régi par le principe de plaisir, et ne tient pas compte de la réalité. Le surmoi, est l'héritier des processus d'imitation et d'appropriation des interdits parentaux. Il est régit par le principe de conformité sociale (il s'agit de se conforter aux modèle et aux attentes de ceux qui nous importent, mais cela peut très bien être des contre modèles et des valeurs de subversion) et lui aussi ne tient pas compte de la réalité. [...]
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